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Forum de la guilde PVE HL Addiction, Horde - Les clairvoyants.
 
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 Lettre à Karadjin

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Ciccone

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MessageSujet: Lettre à Karadjin   Lettre à Karadjin Icon_minitimeSam 12 Sep - 12:10

Lettre à Karadjin.

Jeudi 3 juin, Mon amour.

Je pense beaucoup à toi ma chérie. Perdus dans l'autre monde, nous avons installé notre camp près de la barricade des maleterres, l'entrainement commence demain ou cette nuit. L'instructeur ne plaisantes pas. Je me suis retiré dans les toilettes pour que mes compagnons ne passe pas la journée à se moquer de moi. Je me sens seul ici, ta compagnie et celle de mes parents me manque beaucoup. Comment vont tes soeurs ? Je sais que la peste s'est rapproché de Lune d'argent. Uther le porteur et une petite troupe sont venus chercher un contingent d'éclaireurs hier afin de les envoyer en renforts. J'ai reçu une lettre de la forestière Sylvanas afin de me féliciter d'avoir volontairement rejoind nos alliés pour arpenter le chemin du sacré. Je sais que le prince humain, Arthas est parti en norfendre. J'ai peur que ce soit ce qui m'attend après ma formation. J'aimerais tellement que tu puisses t'échapper de la flêche pour venir me trouver...

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Mercredi 22 Aout, Ma tendre.

Deux semaines que tu es venue me voir. Mon coeur est encore plein de ton amour et toute la tendresse que tu m'as offert cette nuit là. J'ai passé 7 jours dans les Jeôles pour cela mais ce furent les sept jours les plus mystique de ma vie. Après m'être fait mordre par un rat qui avait du être infecté pour avoir dévorer les restes d'un membre du fléau que l'on enferme là-bas, j'ai passé ces 7 jours dans une transe ou tu as hanté mes pensées. J'étais tout près de toi jours et nuits, te voyant vacquer à tes occupations, je ne saurai dire si c'était un rêve ou si je me tenais vraiment à tes côtés. Je voudrais m'échapper ces soirs ou tu me manques et venir me glisser dans tes draps. Je sers toujours contre mon coeur le collier que tu as bénis. Je sais que tu ne me quittes jamais.

Je t'aime.

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Samedi 11 septembre, Mon fils.

Je ne sais pas si tu recevras cette lettre. Trois messager ont été retrouvés morts sur la route. Ton frêre a été choisit pour remplacer le dernier et c'est pourquoi je prie que tu reçoives celle-ci. Ce qui voudra dire que ton frêre à servécut et que tu n'es pas encore partis. [morceaux de textes effacés] le jardin. Sylvanas dit qu'elle n'a pas souffert, ta nièce s'appelle Vanirrae. Elle lui ressemble [morceaux de textes effacés] un paquet par retour de ton frêre. Portes toi bien.

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... 12 Novembre, Karadjin, amour.

J'ai été promus. Tout cela grâce à mon frêre, je sais que tu auras eu l'information déjà mais laisse moi te conter ma joie même si pour cela, il est vrai, j'ai du tuer pour la première fois. Uther le Porteur et moi nous étions enfoncés profondément dans Loarderon en courant. La bête se tenait derrière nous quand je l'ai senti approcher, elle s'est tout de suite jetté sur Uther qui n'avait rien perçu de son arrivée. Il fut assomé sur le coup, j'ai plongé sous la bête au moment ou elle bondit dans ma direction. Mon frêre arrivait à cet instant pour lui décocher une flêche qui me permit de récupérer l'arme d'Uther et la transpercer d'un seul coup d'épée. La bête ne s'est pas relevé, de retour au camp, Uther informant l'instructeur que j'étais prêt à partir au combat. Il me félicita pour ma réactivité et après la fin de mon instructions, je serai envoyé sur les lignes de front aux côtés d'Arthas.

Il me sera accordé une permission d'une semaine avant cela. Je serai donc à tes côtés 28 décembre. Je t'embrasse en attendant cela impatient.
Varistenas.

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5 Décembre, Varistenas mon tendre soleil.

Je suis heureuse que tu vois de nouvelles responsabilités arriver dans ta carrière. Je sens la lumière du sacrée dans tes mots, tu as enfin trouvé la voie. J'assiste pour le moment Faltharien à son académie. Je me sens inutile, je ne sais pas pourquoi il a besoin d'une prêtresse mais il me semble percevoir un trouble dans sa personnalité. J'ai peur qu'il ne devienne l'un de leurs. Souvent la nuit lorsque je prie Elune je vois la magie qu'il incante seul à l'observatoire. Je crains que les arcanes ne le perdent. Je prie ton retour rapidement pour t'offrir une semaine de tranquilités à ma côtés. J'ai annoncé à l'académie que je ne serais pas là pendant ton séjour, Sylvanas est intervenue pour convaicre Faltharien. Ma cousine devient très influente, elle et les forestiers qui l'accompagne sont en premières lignes au sud des bois des chants éternels pour combattre le fléau. Ils tiennent leurs positions. D'après elle, il se trâme quelque chose. Les troupes sont trop immobiles comme si leur progression avait été stoppé de plus haut et qu'ils attendaient de nouveaux ordres ne venant pas. Peut-être en saura tu un peu plus et tu pourrais apprendre à Sylvanas ce qui se passe de l'autre côté. Je t'embrasse en attendant ton arrivée.

************************************************************
Jeudi 31 Mars, Karadjin.

Je pars. Je n'ai aucune nouvelle de toi depuis mon retour de notre semaine ensemble. Je ne comprend pas ce qu'il se passe, mon contigent et moi quittons les rives de Loarderon demain à l'aube et je sais que je n'aurais pas d'autres nouvelles de toi avant mon retour de Norfendre. Je ne sais qu'écrire de plus, j'ai peur de t'avoir perdu mais pourquoi ? Pourquoi n'est ce pas mon frêre qui est venue porter le courrier aujourd'hui ? Pourquoi n'aurais-je aucune nouvelles de ma terre ? Le général Morgraine va faire son discours, je reprendrai l'écriture de ma lettre ensuite. [morceaux de textes manquants] lui demander. Il ne sais quoi répondre, si ce n'est que les lignes se sont renforcés chez les démons. Je crains pour ta vie plus que pour la mienne. [écriture rapide et tremblante] Un groupe de cavaliers vient d'arriver. Kel'thuzad est arrivé parmis le fléau pour en prendre les commandes dans le front contre Lune d'argent. 200 hommes sont partis en reforts alors que nous sommes plus de trois dizaines de milliers. J'essaie de me faire enrôler parmis eux. [texte manquant] des attaques, ils demandent déjà des renforts [texte manquant] partir à la tombée du jour et laisser les troupes de lune d'argent s'occuper de Kel'thuzad.
Je prie que tu reçoives ces derniers mots. Je t'aime.

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Dimanche 12 Juin, Mon frêre.

La nuit fût longue jusqu'à aujourd'hui. Une partie de Lune d'argent est tombée au combat alors que Loarderon s'est vue rasé entièrement. Sylvanas est morte aux premières heures du combat pour reparaïtre trois jours plus tard sous la forme d'une Banshee nous commandant de cesser le feu et de les rejoindres au sein du fléau.Karadjin est... morte en tentant de bénir sa cousine avant que le fléau ne fasse d'elle une non-morte. Je suis désolé mon frêre de t'apprendre ainsi la nouvelle mais elle laisse derrière elle une enfant. Sanreal, ta fille. Père et mère sont morts avant que je ne puisse intervenir, des deshérités ce sont introduit dans la maison une nuit et les ont dépouillés avant de les tuer. Je suis le porteur de mort mon frêre et je te prie de ne pas m'en vouloir. Nous n'avons plus de nouvelles et, si le messager me promet de te retrouver pour te remettre cette lettre et me ramener de tes nouvelles, j'ai peur qu'il ne s'en sorte pas. En effet, depuis que j'ai rejoint les Forestiers, les messagers qui m'ont précédé n'ont pas fait un aller retour.

Mon frêre, veille sur toi. J'ai vu ce dont était capable cette peste de non-mort.
Philas.

************************************************************

C'est la dernière lettre que j'ai reçu. Trois semaines plus tard, Arthas tombait face à Ner'zhul et après avoir défendu le général Morgaine ardamment en faisant une percée dans les lignes ennemies de plus de 250 mêtres à moi seul, je m'effondrai face à un chevalier de la mort. J'ai rejoind les rangs d'Arthas pour devenir commandant de 12 mercennaires détachés à la surveillance de Naxxramas. J'étais aux cotés du Généralissime Morgraine. Nous escortions les marchandises pour la construction du Fort d'ébêne puis la révolte à eu lieu. Il s'est passé quelque chose à la chapelle de l'espoir, je ne me souviens plus de tout. Lorsque j'ai retrouvé Sylvanas la Banshee, elle veillait sur les réprouvés dans les sous-sol de l'ancienne Loarderon qu'on appelle aujourd'hui Fossoyeuse. Elle m'a remis ces lettres ainsi que le collier que Karadjin avait bénit pour moi. Elle dit que beaucoup de nouveaux héros lui ramènent régulièrement des objets et lettres de notre famille qu'il retrouvent dans les terres fantômes. C'est là bas que Karadjin à perdu la vie en tentant de sauver l'âme de sa cousine.

Je n'ai pas tenté de retrouver mon frêre et ma fille. J'ai bien trop peur. Je ne sais pas non plus ce qu'il est advenu de Karadjin après sa mort. Personne ne sait me dire si le fléau l'a contaminée. Ma mémoire ne me revient que par brides. Aujourd'hui, je cherche un chaman dans la vallé d'Altérac. Un chaman Orc qui parait t'il, saura me rendre une partie de ma mémoire.

Je vous en prie. Aidez moi..
Varistenas
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Ciccone

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MessageSujet: Re: Lettre à Karadjin   Lettre à Karadjin Icon_minitimeSam 12 Sep - 12:10

Le clan des loups-de-givre.

On parlait d'une guerre dans les montagnes. Une lutte sans merci de la horde contre l'alliance. La vallée d'Altérac, dont les neiges rougissaient du sang des guerriers tombés au combat, résonnait de l'écho des bugles que claironnaient les éclaireurs. Il me fallut plus de dix jours pour entrevoir les bannières du clan loups-de-givre flottaient haut dans le ciel en signe de provocation. Cette vallée était la leur. Les Loups-de-givre. J'en avait déjà entendu parler...

**********************************************************************************************************************************
Kalimdor, le 8 Mai.

Chevalier Varistenas. Je connais votre nouvelle quête, retourvez moi dans la vallée de la sagesse à Orgrimmar. Je saurais vous éclairer.

Thrall.

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Thrall, le chef de guerre régnait à présent sur la horde. Je me souvient du temps de ma vie avoir entendu parler de cet Orc. Uther le porteur de lumière parlait de lui avec respect et défference. Après la chute du fort Achérus, je m'étais présenter à lui afin de porter la nouvelle du soulévement qui avait eu lieu. J'ai sentit cette aura de puissance qui beignait le chef de la horde, cette aura imprégné de magie m'avait parut tout aussi puissante que la magie des arcanes que j'avais déjà côtoyé. Thrall était initié au chamanisme bien sur. Y'avait il une chance pour que celui-ci connaisse l'homme que je cherchai ? Il me fallai en avoir le coeur net. Je quittai la fossoyeuse ou j'avais établi mes quartiers pour Durotar, mon passé m'attendait et je me précipitai à sa rencontre.

Je préparai mes sacs et la mécabécanne gobelines que je venais d'acheter lorsqu'un messager se glissa derrière moi. Le reprouvés à la gueule arrachée portait un pagne sâle et dans l'un des orbites de ses yeux s'était logé un joyau vert émeraude qui plongeait en vous comme un confesseur vous arracherai vos pires secrets.

- La Maitresse t'attend, siffla t'il en jouant avec sa langue pour remplacer le morceau de machoires qui lui manquait.
- La Maitresse ? Demandai-je.
- Sylvanas la Banshee, cher ami... C'est la seule Maitresse que nous connaissons !

Le servant se plia en réverence gluante de faux sentiments qui exprimaient à mon encontre tous ce que pouvait penser un réprouvé. Alors qu'eux avait été relevé du combat en morceaux nous, chevaliers de la mort, n'avons rien perdu de notre physique si ce ne sont nos yeux où dansaient de folles flammes bleues. Je me dirigeai néanmoins dans le quartier royal afin de savoir ce que désirait la reine Banshee. Sylvanas, l'ancienne forestière de Lune d'argent tombé au combat auprès de me tendre Karadjin avait bien changé. Il ne restai plus rien de son physique Elfe, ses courbes sportives avaient disparus au profit d'une étrange forme fantomatique. Sa puissante magie décuplée par sa nouvelle condition transpirait dans chacun de ses gestes et ses paroles. Il n'était pourtant par rare d'entendre la reine réprouvés chanter. Sa voix emplissant la cité de fossoyeuse, nimbait de tristesse le chant des biens-nés. Il m'était encore impossible de savoir si la Banshee Sylvanas était resté la même. Avant l'attaque de Lune d'argent Karadjin, Sylvanas, Philas et moi passions notre temps ensemble. Aujourd'hui, elle n'est plus que l'ombre d'elle même et garde de nombreux secrets.

- Tu désirais me voir ma reine ? demandai-je
- Je ne suis pas Ta reine, mon ami. Prends place je t'en prie. sussura t'elle de sa voix de cristal. Je connais tes desseins, je sais que tu fais route vers Orgrimmar et j'ai une nouvelle mission pour toi.

Sylvanas me tendit un paquet au cachet de Fossoyeuse.

- Remets ceci pour moi au chef de guerre. J'ai besoin de son avis. Va.

Je fut congédié ainsi. Me voyait-elle comme un simple coursier. Des brides de mon passé comme des vents tourbillonants refluaient dans ma mémoire ; mon engagement chez les paladins et son air moqueur, sa vanité lorsqu'elle avait pris le commandement des forestiers, son arrogance... Je me souvenai de sa position, les mâles elfes nous avaient conduits au monde tel que nous le connaissons aujourd'hui. L'arrogance des Hauts elfes avait menée à l'explosion du puits d'éternité, le seigneur Xavius, Illidan, tous des mâles qui avaient engendrés le monde d'aujourd'hui et permis à la légion d'envahir nos terres. C'est bien cela qu'elle pensait : Les femmes méneraient les peuples d'Azéroth à la victoire. Je n'était donc qu'un serviteur de plus. Je n'avais pas la carrure pour être un bon forestier, je n'avais fait qu'un médiocre paladin et je n'étais que l'ombre d'un chevalier de la mort. Quand on craignait la puissance de ceux-là, je ne sentais pas cette force qui semblait terrifier ceux que je croisais. Je me refusais de redevenir un serviteur du fléau. Sous le contrôle du roi-liche, je ne contrôlais pas mes pouvoirs. Ils semblaient couler dans mes veines remplaçant mon sang, inondant mon coeur de violence et de rage. Arthas avait brisé toute mon humanité. Lorsque je recouvrai mes sens à la chapelle de l'espoir, toute cette rage disparut. Utiliser ses nouveaux pouvoirs devait il me faire perdre à nouveau tout ce que je venais de regagner ? Il m'en faudrait faire l'expérience mais je n'étais pas prêt. Je sais qu'il me serai donné l'occasion de prouver à Sylvanas que j'étais digne de combattre en première ligne. J'avais des informations sur les troupes d'Arthas qu'elle avait l'air de négliger.

Un peu plus tard ce même jour, je pris la route pour Orgrimmar. Mon billet pour Durotar en poche, je montai dans le zeppelin direction Kalimdor. Nous survolions le Maëlstrom lorsque j'entendis sa voix pour la première fois depuis des années, des siècles me semblait t'il.

- Varistenas... me chuchotais le vent qu'expiait les restes du puits d'éternité. Tu es partis avec quelque chose qui m'appartient ! REND LE MOI !!!

Le vent s'était mis à hurler. Le zeppelin tangua fortement mettant à l'épreuve les gobelins qui tentaient de maintenir le cap. Une lueur de ténèbres naquit dans mes sacs qui semblaient attirés par le fond du tourbillon. Il me fallut toutes l'aide d'un jeune chasseur pour retenir celui-ci et le ramener dans le bateau volant. J'entendais vrombir les moteurs qui reprenaient de la puissance. La voix s'éteint lentement au nombres de kilomètres qui nous séparaient du Maëlstrom. J'ouvris mon sac et compris que le paquet remit par Sylvanas devait contenir quelque chose de puissant aux yeux de Kel'thuzad.

- Je me présente : Nakkin des lokthar. L'Elfe chasseur me tendit la main.
- Je suis Varistenas de Lune d'Argent. Lokthar ? qu'est ce donc ? Un pays que je connaitrai pas ?

Le chasseur me conta les exploits de sa guilde. Un rassemblement de races toutes différentes, liés dans leur combat contre le fléau. Des mercennaires qui combattaient côte à côte épris de liberté et de sensations fortes. Je l'écoutais calmement et le remerciais. Il existait donc des légions mêlant les races et les talents, affranchis des règles de l'armée travaillant à leur compte pour ramener un semblant de paix en ce monde. Je réflechissais à ces nouvelles informations lorsque le zeppelin amarra à quai. Je remerciai Nakkin et me dirigeai vers la vallée de la sagesse à la rencontre de Thrall et de ses informations sur ma quête.

- Je t'en prie Chevalier, entre. Me pria le chef de guerre.
- Je ne suis plus un chevalier mon chef. Regardez mes vêtements, je ne suis plus que les restes d'un elfe.
- Ton coeur est nourri de rancoeur et de bienveillance, tes yeux changent de couleurs, je ressent ta soif de sang. Aussi immense que celle qui nourrissait mon peuple avant que je ne les libères. Eloignons nous veux tu ?

Je suivais le chef de guerre hors de l'enceinte de son palais. nous avons beaucoup marché avant que je n'oses lui poser la question qui me taraudait :

- Mon chef, comment avez-vous appris la quête que je mène ? demandais-je.
- Sylvanas. commença t'il. La reine Banshee m'a envoyé un courrier concernant ta quête de ce chaman qui pourrait t'aider à recouvrer la mémoire.

Sylvanas tentait donc de m'aider. Elle avait envoyé un courrier au chef de guerre puisque je cherchais un Orc. Je ne savait plus que penser, elle restait donc mon ami à travers les âges.

- Ce chaman m'a aidé en d'autres temps. A cette époque, je n'étais pas l'ombre d'un chef de guerre. Je venais tout juste de m'échapper des griffes de Blackmoore avec pour seul but de retrouver mon clan et de comprendre mes origines. Il se nomme Drek'thar, c'est lui qui m'a enseigné le chamanisme, lui qui m'a rendu ma place dans le clan de mon père : Le clan des loups-de-givre.

Thrall et moi avons passé des heures ensemble. Il m'a dit ou je pourrai retrouver le chaman, il m'a dit que lui seul pourrait me guider sur la voie de la guérison de l'âme. C'est ainsi que je parti à la recherche de ma mémoire. La vallée d'Altérac m'attendais. Il me restais à apprivoiser cette nouvelle vie..
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MessageSujet: Re: Lettre à Karadjin   Lettre à Karadjin Icon_minitimeSam 12 Sep - 12:10

Le Chevalier de sang.

- Prend cette arme et bats toi ! Dit le vieil homme.
- Qu'adviendra t'il ? Que ce passera t'il si je me bat ? JE NE REPLONGERAI PAS DANS LES RANGS DU FLEAU ! Avais-je hurler plus fort que je ne le voulais. Le vieil homme jetta l'arme à terre.
- Tu te battra pour sauver ta vie, tu te battra si tu veux savoir d'ou tu viens. Tu ne fais plus qu'un avec le fléau. La peste coule dans ton sang comme toutes choses en Azéroth. Ne la combat pas elle, combat les sentiments qui sont en toi et transforment les. Va chercher l'amour à l'intérieur de toi. Prends la pitié qu'il te reste, la compassion et laisse les combattre pour toi. Ce sont eux qui guideront tes nouveaux pouvoirs et tu découvriras que la force de l'amour peut parfois déchaîner les puissances beaucoup mieux que la rage.

Le vieil homme hocha la tête en direction de la porte de sa cahutte. Deux puissants guerriers orcs m'attrapèrent et me trainèrent hors de la case de Drek'thar ou ils me jetèrent au fond d'une arêne d'entrainement. Le premier choc fut violent et me plaqua au sol, je senti le goût de terre souillé de sang dans ma bouche... Le goût du sang. Ma respiration s'accéléra sensiblement alors que je faisais toujours face au sol. Je me souviens de cette sensation, les flammes dans mes yeux me vrillèrent le cerveau, je sentais la douleur de tous les combats que j'avais menés sous l'influence du roi-liche bruler mes orbites et ronger l'intérieur de mon crâne. Sous mes mains, le sol devint verglas, ma respiration devint plus rapide et le sang affluait dans ma bouche, me déshaltérant comme un verre d'eau glacée sous le ciel des Tarides. La terre s'enfonça sous mon corps creusant un trou comme celui d'une météorite et la terre saigna sous mes pieds. Alors que je me relevais je vis des ombres sortir du sol, comme une armée de goule se repéssant des restes de héros tombés sur le champ de bataille de la vallée d'Altérac.

- Pas la mort chevalier ! Hurla le chaman. Pas la mort mais la vie. Sers toi de la vie ! vociférait-il.
- Il n'y à plus de vie en moi Chaman ! Je t'avais prévenu et tes guerriers vont le comprendre.

Alors que je pointais le premier des deux guerriers, désireux de voler la chaleur de son corps et préserver son sang dans la glace afin de nourrir mes goules, le ciel s'obscurcit. Je me retournais face au chaman pour décourir le vieillard en transe. Il chantait les éléments. La terre continua de s'affaisser sous mon corps mais cette fois ci pour m'emprisonner jusqu'aux épaules.

- Relâche moi vieillard ! Relâche moi ou je te tuerai le premier !

Son ombre se posa sur moi. Le vieil Orc déposa alors un petit foyer devant moi.

- Que fais tu vieil imbécile ? Tes herbes n'auront pas d'effet sur moi. Cette terre est aussi souillé que ma magie et tu n'y changeras rien.

Alors que Drek'thar jetait une poignée d'herbe fossiles dans le feu, ma vision se troubla. Je sentai à présent un fourmillement parcourir mes jambes ensevelis. Comme une nuée d'insectes remontant mon corps vers la surface, soudain des centaines puis des milliers de fourmis remontèrent à l'air libre et continuèrent le long de ma gorge. Je fermai la bouche afin de les empêcher de se faufiler dans ma gorge mais elles pénètrérent mes narines, mes oreilles et lorsque je mis à hurler elles plongèrent au fond de mes entrailles pour me diluer dans la terre comme un tas de poussières.

Je parcourai à présent la terre dans l'esprit de milliers d'insectes. Ressentant la vie, la fraicheur des sous sols, l'humidité... Des milliers de pensées envahir mon esprit et ma vie s'écoulait à présent dans d'autres êtres. Je senti la douleur d'un lapine à la mise bas me tordre le ventre, la douceur des caresses d'un maitre d'écuries parcourant de sa main l'échine d'un étalon, la joie de ces chiens sauvages qui parcouraient le bassin de Sholazaar et jouaient tous ensemble, le calme de se lion à l'ombre d'un palmier quelques parts dans les tarides. Chaques vies, chaques respiration coulaient en moi. Toutes les vies d'Azéroth. Cette jeune prêtresse sur le champs de bataille dans les terres fantômes dont les larmes coulaient à flots. Une jeune Elfe. Karadjin...

**********************************************************************************************************************************

- Mère la lune, veille solitaire, accordes moi ta bénédiction et la force de purifier ce corps. Bénis cette vie qui meurt pour toutes les autres et reprend sont corps... Le souffle court, la jeune prêtresse cessa sa prière devant la monstruosité qui s'était approché.
- Une prêtresse d'Elune. Sussura la liche. Quelle joie... Bénis moi je t'en prie, prêtresse ! Ajouta Kel'thuzad en découvrant un sourire fais de longues dent pointus.
- Tu ne la prendra pas, ni elle, ni moi. Chuchota Karadjin en se redressant. Elle serrait dans sa main une dague ornée de joyaux d'Azéroth qu'elle venait d'ôter du corps de sa cousine.
- Hum, hum ! Crois tu que ce coups de couteau sauvera la forestière de la peste ? Ma magie est plus puissante que ta déesse. Elune ne peut plus rien pour elle ni pour toi, chère enfant.
- Elune ne peut plus rien pour son corps, mais son âme est sauvée je peux te l'assurer. Karadjin se jeta avec violence sur la liche. Kel'thuzad attrapa la prêtresse par la main qui tenait la dague et la décolla du sol à plus d'un mêtre de hauteur.
- Je n'ai pas décidé encore de se que je ferai de toi. Je trouverai ne t'en fais pas. Lui chuchota t'il à l'oreille en passant sa langue sur sa joue. Dors !

Karadjin s'effondra dans les bras de la liche.
Le fourmillement repris dans mon ventre. Je pouvais à nouveau sentir mes membres alors que mon esprit se rassemblait. Lorsque j'ouvris les yeux, je n'étais plus emprisonné dans le sol mais à l'intérieur d'un tente. Près de moi une jeune Elfe et derrière, le Chaman chantait dans sa transe folle en jettant dans le feu herbes, cheveux et fioles de sang. La sueur qui couvrait mon front troublait ma vision. Aucun de mes muscles ne me répondait. Je me laissais aller dans les Lymbes.

**********************************************************************************************************************************

- Réveilles toi ! Un sceau d'eau fraiche tiré de neige fondu le réveilla en sursaut. Lèves toi et vient te battre, m'ordonna le chaman.

Alors que je recouvrai mes esprits, je découvrai la tente dans laquelle j'avais passé la nuit. Près de la porte, une armure noir comme l'ébène m'attendait. Je m'habillai et rejoignai Drek'thar à l'extérieur. Dans l'arène recouverte de terre pour réparer mes exploits de la veille, les deux guerriers m'attendaient à nouveau.

- Il est trop tôt, tu l'as vu hier. Dis-je au chaman.
- Mais je pense que les choses changé aujourd'hui chevalier. Tu es un serviteur du sang, l'une des armes les plus puissantes du fléau et aujourd'hui tu dois apprendre à maitriser tes pouvoirs pour la gloire de ta terre. Sans arme pour commencer.

Je m'avancer dans l'arêne à main nues. Le combat était engagé, un combat pour la survie de tous les peuples, un combat pour Karadjin. Elle n'était peut être pas morte. Les visions de la veille revinrent me hanter, soudain la rage de la veille se transforma en espoir. ALors que le premier des deux guerriers fondait sur moi, je l'emprisonnai dans la glace mais seulement jusqu'au jambes, je me servi des ombres pour retenir le second, des bras jaillirent du sol pour retenir l'orc par les pieds. Le premier se libéra enfin et invoqua la foudre afin de me frapper mais celle-ci fut arrêté par une aura magique qui atténua le sort de sorte que lorsque celui-ci me frappa, j'absorbai l'electicité en moi et la transformai en puissance runique que je renvoyé sous forme d'un voile avant de m'éffondrer à terre.

- bien. Tu es encore un peu fragile. TU as usé beaucoup de ton pouvoir hier et cette nuit pour lutter contre les éléments. Dis le chaman en levant la main pour faire cesser le combat. Que ressens tu à present ? Me demanda t'il.
- Je... Je suis vidé ! Fatigué. Je... et les larmes coulèrent sur mon visage. D'abord comme une rivière puis comme un torrent qui s'échaperrai de cavernes souterraines ou il aurait été retenu des siècles durant. Drek'thar s'approcha de moi et m'aida à me relever.
-rentrons. Tu dois te reposer. Nous reprendrons l'entrainement demain. Je veux d'abord que tu comprennes comment fonctionne ce pouvoir..
Varistenas


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MessageSujet: Re: Lettre à Karadjin   Lettre à Karadjin Icon_minitimeSam 12 Sep - 12:11

- Une lettre vient d'arriver pour toi chevalier !

Je sortai de la tente en entendant le chaman m'appeller. Une lettre venait d'arriver pour moi. Qui donc pouvait savoir ou je me trouvai ?

**************************************************************

Chevalier,

Vous êtes priés de vous rendre au plus vite auprès du chef de guerre sous peine d'être considéré déserteur.
Lok'thar, pour la horde.

**************************************************************

Un courrier non signé et plein de menace. Elle ne pouvait pas venir de Thrall lui-même, nos rencontres avaient été cordiale et jamais il ne pourrai mender ma présence de cette façon. Rapidement je préparais mes valises afin de rejoindre celui qui m'avait guidé vers l'espoir.

- Chaman, tu as été d'une grande aide pour moi. Tes conseils et ta patience m'ont porté plus haut que je n'aurais su y aller seul. Lui dis-je en m'inclinant devant sa puissance.
- Je sais que nous nous reverrons chevalier. Ne t'en fais pas, nos chemins se croiseront à nouveau.

C'est ainsi que je fit mes adieux à Drek'thar des loups de givre. Un grand Orc et un puissant chaman. Je descendai de ma bécanne aux portes de Fossoyeuse pour prendre le zeppelin. Soudain un frisson me parcourut l'échine en repensant à mon dernier passage aux dessus du maelström. Je n'étais pas repassé par cette route depuis longtemps. La dernière fois, dans ma quête de Drek'thar, j'avais pensé qu'il serait préférable de passer par cabestan et le bateau pour Baie-du-butin. La route avait été plus agréable et ce chemin en mer m'avait requinqué. Je n'avais pas le temps cette fois-ci. On m'attendait de toute urgence et j'étais prêt à offrir mes services au chef de guerre qui avait été si patient et d'une très grande aide. Avertit par courrier depuis fossoyeuse, je n'eu pas le temps de débarquer que j'étais escorté par plusieurs guerriers jusqu'au chef de guerre. Il me vint à l'esprit qu'on en voulais peut être plus à ma liberté qu'à mon aide ou mon savoir faire.

- Varistenas, m'accueuillit Thrall. Je suis heureux de te revoir. Tuas l'air d'avoir retrouvé beaucoup de tes anciennes forces mon ami. Souriait il à travers ses défenses qui dépassait de sa gueule aux machoires acérés.
- Mon seigneur, m'inclinais-je, dois je craindre pour ma vie à me voir ainsi escorter ? Je vis son sourire s'effacer rapidement apparement vexé de mes propos.
- T'ai-je fais penser un seul instant que notre rencontre ne serait pas amical ? C'est ainsi que tu estimes ton chef de guerre ? Soit, je ne t'ai pas fait venir pour t'inviter à diner.
- Pardonnez monseigneur, je ne voulais pas vous offenser, je n'ai pas l'habitude d'un tel accueuil. Je tentais de le lui faire entendre lorsqu'il me coupa d'un geste haut de la main.
- J'ai une mission pour toi. Ce n'est pas une visite de courtoisie.
- Mon chef, je pensais pouvoir continuer mon apprentissage et... l'un des gardes me gifla.
- Je t'ai laissé trois mois, je t'ai dit ou trouver le chaman que tu cherchais et tu me remercie en refusant les ordres de ton chef ? Me souffla t'il au visage, ses mains puissantes ecrasant mes machoires.
- Jamais mon seigneur, je suis à votre service.

Une traque. Voila mes ordres. Deux elfes de sang à ramener vivante, ou récupérables m'avait il dit. Par quelle force pourrais-je tenir deux elfes mêmes sans puissance sous ma coupe jusqu'à lui. Mais les ordres étaient des ordres et, on ne me laissait pas l'occasion d'en discuter. Le revirement du CHef de guerre me laissai penser que ces deux elfes avait plus de valeur qu'il ne l'avait laissé entendre. Je n'avais pas le choix. Ce n'était pas le moment de me mettre celui-qui m'avait tant aidé, et pourrait certainement me permettre de savoir ce qu'il était advenu de Karadjin, à dos. Je partais donc à la recherche du dernier éclaireur qui les avaient suivis jusque Cabestan. Cet idiot c'était fait repéré par la jeune mage et avait du passer 10 jours près d'un feu pour se réchauffer après être resté deux jours durant prisonnier de la glace.

- Elle m'a surpris. C'était la plus frêle des deux, elle ne semblait pas dans son assiette et je pensais pouvoir m'approcher de leur campement en toute tranquillité pendant que la seconde chassait mais elle m'avait repéré avant que je ne pense à les approcher. Me dit'il enroulé dans une couverture. Tu ne t'en sortiras pas tout seul !

Je prenais les paris. Qui pourrait se soucier d'un ancien agent du fléau en mission d'espionnage. Je savais que les autres libérés en même temps que moi se faisait connaitre pour leurs exploits de taverne mis à sac et de maltraitance de prisonniers. On ne nous attendait certainement pas dans de tels missions. Je prenais donc la route jusqu'à cabestan avec pour mission de ramener le soleil et la lune dans l'alignement des étoiles. De quelle genre d'elfe s'agissait il ?

Toutes les pistes me conduisait vers la porte des ténêbres. Bien sur, il serait beaucoup plus facile pour deux elfettes de disparaitre dans le marasme que la guerre contre la légion provoquait derrière ces immenses portes. Après avoir présenté mes ordres cachetés à l'officier en poste devant la porte, j'entrepris de la traverser comme on passe un portail de mage. Que nenni. Je passais mon bras et senti celui ci s'allonger à travers l'espace. De la même manière que l'on me projetterai et me tirerai simultanément vers l'avant, j'étais emporté dans l'espace au travers d'un tube gigantesque ou je croisai des moitiés d'hommes, orcs, démons et toutes races dont le voyage n'aurait pas été assuré. Je serrai mes bras le long de mon corps et tentait de ne pas penser à la sensation que je pourrai ressentir si le voyage devait mal se terminer. J'atteri tant bien que mal de l'autre côté un doigt en moins.

- Laisse, me dit une voix venu de nulle part. Je fais réparer ça. Je m'attendait à voir sortir de derrière l'arbre qui sous lequel je m'étais posé un elfe, puisque celui ci parlait ma langue sans effort.
- Merci, lui répondis-je avant de m'écrouler sur le sol alors que disparaissait l'arbre pour me laisser découvrir un Tauren haut de plusieurs dizaines de centimètres de plus que moi.
- Pécochili, on m'appelle Peco.

Un druide. Il y'avait longtemps que j'en avais pas croisé depuis mon retour. Je pensai que ce savoir n'était accordé qu'au elfes de la nuit et je priais celui-ci de me conter son histoire et son chemin de la voie druidique mais il refusa. J'avais bien peur d'avoir perdu toute matière à entreprendre des relations sociales. Je remerciai le druide et le priai de m'indiquer si il avait déjà vu les jeunes elfes sur la photo que je lui tendait. Une seule de ses respirations me permirent de comprendre qu'il me mentirai.

-Non, je suis navré. Excuse moi, j'ai beaucoup de route à parcourir encore. Je dois prendre congé. Me dit il en partant précipitamment.

Conscient que je ne devais certainement pas me trouver loin de ma quête, je m'attachai à faire de mon mieux afin que celui ci ne me distance pas et me conduise à ma quête. Je fis ralentir mon destier Achérus à l'approche d'une petite ville. Mon instinct m'indiquait que ce ballourd de druide me conduirais directement aux traitresses que je cherchaient. je posai ma monture à quelques lieux de distance et revêtai mon armure afin de ne pas subir les affres de ces deux sauvages. J'atteignai une tente aux abords de la ville lorsque mes pieds furent pris dans la glace. Avec toute la rapidité enseigné par Drek'thar, je me dé-fît du piège et attirait à moi la magicienne quand soudain je fut projetté en avant avec une violence qui arracha la tente avec moi. Je rouvrais les yeux, la vue troublé par le choc et sentis les liens du sarment que le druide maintenait sur moi. C'est alors qu'un ours immense se pencha sur moi :

- Tu as beaucoup de chose à apprendre des druides mon ami. Me dit il en souriant.
- Laisses moi voir qui Thrall nous envoie Peco. Dis une voix féminine derrière lui. Anithralia, me dit elle en me regardant fixement dans les yeux. Le chef de guerre n'a donc rien d'autre qu'un barbare de chevalier de la mort à nous envoyer ? Nous voudrait il autant mort que vivant pour prendre de tels risques ?

Je dévisageai la jeune elfette pour entrevoir dans ses yeux un tourbillon d'images lointaines. Comme un code qui défilait dans ses yeux et qui ne demandait qu'à sortir. Je m'aprettais à me présenter lorsqu'un bloc de glace piégea la tôtalité de mon corps dans le coma..
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MessageSujet: Re: Lettre à Karadjin   Lettre à Karadjin Icon_minitimeSam 12 Sep - 12:11

Nahab soo Delha, solarie amen luminae.

Les flammes du feu de camp qui dansaient dans ses yeux réchauffaient mon corps et mon coeur. Je n'avais plus de mission. A présent je savais après quoi je courrai. Ces jeunes Elfettes poursuivit par leur destin et Thrall lui-même, avaient plus besoin de moi que le chef de guerre. Elles étaient parti chercher des réponses et je devais leur laisser le temps de comprendre. A moi aussi il m'avait fallut courir après la vérité et je lisai dans les yeux de la douce Anithralia tous les combats et toutes les guerres qu'elles se livraient à elle-même chaque jour passant. Douce, comme l'odeur de sa peau que les courants d'airs qui se faufilaient dans la tente faisait parvenir jusqu'à moi. Elle portait en elle la rage d'une guerrière, la puissance de la connaissance et la compassion. Je n'avais échappé que de très peu aux courroux des deux sorcières et du druide. Après m'être rapidement remis de notre rencontre je scellai, dans l'émeraude de ses yeux, le pacte de donner ma vie pour elle et pour sa soeur.

- On ne dois pas savoir que tu nous as retrouvé. D'ici peu, des espions te chercheront. Tu dois te montrer, vas jusqu'à shattrah j'ai un plan qui pourrais nous laisser du temps. M'avait dit Chasseømbre, un ancien chevalier de la mort que la folie du fléau n'avait pas totalement abandonné.

Je préparai donc mon départ. Je venais de passer deux jours en compagnie de la guilde des Lokthars. J'avais pu apprendre leur fonctionnement, leur hiérarchie et être pris sous la coupe d'un autre chevalier de la mort qui ne semblait pas avoir été affecté de la même façon par la peste et notre libération. Je sentai son aura ravageuse et le flot de sang qui continuait de cogner sous l'armure de mon maitre de classe. J'avais encore beaucoup à apprendre mais je savais d'ores et déjà que Chasseømbre serait mon meilleur instructeur.

- Varistenas !? M'appella Anithralia. Je voulais t'offrir ceci... en ouvrant la main dans laquelle la jeune elfe venait de déposer son cadeau, je découvrai un jeu de quatres runes. L'une frappée du soleil, la seconde de la lune, un fer à cheval et une flèche étaient gravés sur les deux autres.
- Ou que je sois, enfin, ou que nous soyons Ormynha et moi, c'est runes te ramèneront sur notre chemin. Me dit l'elfette en fermant mon poings dans ses mains. J'ai confiance en ton jugement. Prend soin de toi Chevalier de la mort.

J'approuvai d'un signe de tête et plaçait rapidement mon paquetage sur mon dos pour ne pas voir le sourire de la douce démoniste s'effacer. Encore quelques pas sans me retourner et la chaleur qui m'avait envahit jusqu'ici disparaitrait à nouveau. Il me fallait à présent faire bonne figure et conduire les espions de thrall sur une autre route. Tout au moins jusqu'à ce que la prophétie soit en passe de se réaliser et que les deux soeurs aient la force d'affronter tout ce que cela incluerait de sacrifices.

Après 5 jours de marche, je les remarquaient enfin ; Un orc et un elfe de sang. Tout deux avaient pris un monture au Guet de l'Epervier et se tenaient à 6 heures de marche derrière moi. Pecochili dont les talents de duide étaient remarquables avait réussit à les retarder en détruisant leur campement une nuit sous sa forme d'ours la plus féroce m'avait il raconté. Il était resté jusqu'au petit matin à renifler leur tente et mettre des coups de pattes sur la toilure. JE pensai que Thrall aurait envoyé des renforts armés mais il semblait avoir beaucoup plus confiance en moi qu'il ne l'avait laissé penser lors de notre dernière rencontre. Ce n'étaient que des éclaireurs, posté à ma suite pour avertir par courrier de mon avancée.
Je ne me préoccupai plus d'eux et continuai mon chemin jusque Shattrah en traversant les plaines de Nagrand. Quelle ne fut pas ma surprise, en ces terres ravagées par les démons et la force brute des orcs, de découvrir le royaume des Naaru. Shattrah, dont l'aura qui imprégnait la cité donnait aux plus acides mercennaires qui s'y trouvaient la béatitude. Toutes les races d'azéroth et d'ailleurs se retrouvaient ici pour commercer, glâner des informations, prendre ses ordres de mission... Je descendai alors dans la ville basse et m'installer à l'hôtel le plus au sud. Au milieu d'une race hybride qui ressemblait à de grands oiseaux sur pieds, je n'aurai aucun mal à reconnaitre mes espions.
Je m'installai dans une petite chambre et sortai une carte sommaire de Dranëor ainsi que les runes que m'avait offerte l'elfette que j'étais censé ramener à Thrall. Je secouai le jeu de pierre comme on secoue des dès et les lançais au dessus de la carte ouvertes sur le lit. Les deux soeurs n'avaient pas encore bougé. Je priai Elune de me débarasser rapidement des agneaux de Thrall afin de retourner aurpès d'elle et retrouver à nouveau la chaleur que me procurait la compagnie d'une ange. Je ne sentais pas alors l'obsession qui m'envahissait. En moi, comme un mal étrange, tel un virus qui se diffuserai lentement, naissait pour la jeune elfette un sentiment d'envie, de possession. Chaques secondes qui s'écoulait infusaient le manque.

- Un visiteur pour le chevalier. En bas... Il vous cherche. Il n'a pas dit son nom, oh non. Pas son nom. (en aparté) Ingrats, on les nourris, on les laves et ils ne disent pas leurs noms. On devrait peut être les manger qu'en dis-tu ? Marmonnait le gnôme pour lui-même. Non, pas le maitre, le maitre est bon pour nous... Le maitre à promis !

Je regardai partir l'étrange créature que l'age avait déformé et que la folie avait transformé avant de descendre à la rencontre de celui que j'attendai.

- Etrange créature n'est ce pas ? Me dit Chasseømbre en se retournant vers moi et en me tendant une chopine de bière. Ce sont les serviteurs de Tolkien, il à découvert un parchemin qui soumet à lui différentes races. Il n'a qu'à y écrire ce qu'il souhaite et les créatures l'éxécutent.

Je prenais place au bar à côté de lui et lui demandai de m'expliquer la suite du plan.

- Je suis un Maitre. commença t'il. Ici et ailleurs. Sur toutes les terres d'azéroth et de Draënor on me connait pour être un Maitre dans ma catégorie. Des centaines de chevalier de la mort sillonent les terres à ma recherche afin de bénéficier de mon enseignement. Je pourrais faire de toi une vrai machine de guerre !
- Pourrais-je savoir en quoi cela va nous aider à gagner du temps sur Thrall ? Demandais-je.
- Thrall m'écoutes. Il connait mes talents et m'a déjà engagé comme chasseur de tête. Le chevalier de la mort me regarda de pied en cape. Je ne comprends d'ailleurs toujours pas pourquoi c'est toi qu'il à choisit pour cette mission. Ormynha m'a raconté avec quelle facilité Drek'thar le chaman t'a plongé dans sa transe, et l'état dans lequel tu en est ressortit.

Ormynha ? Je me replongeai dans mes souvenirs pour comprendre comment la jeune mage avait pu avoir accès à de telles informations. Le souvenir lointain d'une ombre près de ma couche lorsque j'étais sorti de la transe du chaman refit surface. Notre destin était donc scellé. Leurs vies et la mienne semblait liées pour une raison qui m'échappait encore totalement.

Le Maitre Chasseømbre m'indiqua qu'il avait envoyé un courrier au chef de guerre. Sur son chemin, il avait croisé deux hommes dont le campement était dévasté par un ours. Il avait repoussé la bête et interrogé les pions du chef de guerre afin de savoir pourquoi un ours, bête qui n'existait plus en draenör, avait saccagé leur campement et tenté de les tuer. Les deux hommes en avait déduits qu'il s'agissait d'un druide qui pouvait bien protéger la mission du chevalier qu'ils escortaient. Quand CHasseømbre leur avait fait remarquer qu'il ne voyait aucun chevalier avec eux, ils avaient prétendus être en route pour me retrouver et m'accompagner dans ma quête. C'est là que mon Maitre avait envoyé un courrier à Thrall. Il avait raconté tous les détails de la mission qu'il avait pu soutirer aux espions dans sa lettre afin de décider le chef de guerre à lui confier l'assistance et l'entrainement de son chasseur de primes. Nous n'avions plus qu'à attendre la réponse ou les tueurs à gâges.
Il ne serait pas difficile, une fois l'accord de Thrall donné, d'emmener les espions sur de fausses pistes et de profiter de ce temps pour mon entrainement. Je trouvai l'idée judicieuse. J'étai ravit de trouver une place, quelle qu'elle soit au sein des Lokthars. J'y avais à présent des amis : Anithralia, Ormynha, Pecochili, Nakkin et mon Maitre Chasseømbre
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MessageSujet: Re: Lettre à Karadjin   Lettre à Karadjin Icon_minitimeSam 12 Sep - 12:12

- Tu tapes ou tu rêves ? Brailla Chasseømbre des gradins de l’arène chanteguerre.

Je me relevais et désarticulai le bras de la goule qui se jetait sur moi. Mes pensées étaient embrumées par les visions de la douce Démoniste. Je devais à tout prix reprendre mes esprits avant que mon maitre ne devine ce qui se passait dans ma tête. J’imaginais la goule s’attaquer à la jeune Elfe qui perturbait tout mon temps et dégageai toute ma puissance dans une frappe sanglante qui trancha en deux les restes squelettique invoqués par mon entraineur. Le combat terminé, je rejoignais Chasseømbre et nous regagnions ensemble notre chambre.
La réponse du Chef de guerre n’avait pas trainé. Les deux espions que mon maitre de classe avait fait surveiller avaient étés rappelés et le Chevalier de la mort devenait mon instructeur officiel ainsi que mon supérieur. C’était à lui que je devais rendre des comptes concernant la chasse aux sorcières. La petite chambre que nous louions ne payait pas de mine. Deux lits jumeaux, séparés par une table de nuit en osier, les murs de pierres étaient lisses, une mauvaise illusion pour décorer une chambre bien trop cher. Au milieu des troupes armées de l’offensive chanteguerre, nous passions totalement inaperçu. Je m’installai sur le lit, ma bassine d’eau chaude aux pieds et commençai à me débarbouiller lorsque Chasseømbre jeta sur mon lit un paquet.

- Crois tu que ce soit intelligent de garder ces lettre sur toi ? Demanda t’il la voix emprunte de colère.
- Je ne comprends pas. Tu as fouillé dans mes affaires ? Répondis-je en ramassant le tas de lettre d’Anithralia que j’avais caché au fond de ma malle.
- Comme n’importe quel espion le ferait avec la mission de te surveiller ! Que crois tu qu’il arrivera le jour ou Thrall découvrira à quel jeu tu joues ? Vous avez passé l’âge pour ces conneries !! Redescend sur terre Varistenas, elle est pourchassé par le chef de guerre. Crois tu que dans son immense mansuétude il ait décidé que tu serais le seul à lui courir après ? Connais tu seulement la prophétie qui concerne les sœurs ? Tu devrais peut être le lui demander. S’emportait il.
Je n’avais jamais vu le Chevalier dans cet état. Je comprenais soudain que j’avais peut être mis les sœurs en danger. Plongé dans mes pensées, je ne sentais pas venir le poing de Chasseømbre s’écraser sur mon visage.

- Tu n’apprendras plus rien maintenant. Tu ne travailles pas avec moi mais contre moi !!! Je ne courrai pas le risque de mettre la guilde en danger pour vous deux ! Pars et ne revient pas… Cours la retrouver mais si il leurs arrive quelque chose… Je te tuerai ! Me cracha t’il au visage, ses mains enserrant mon cou.

Je rangeais mes bagages, décidé à ne pas me battre contre mon maitre de classe. J’attendais qu’il quitte la chambre pour vérifier la position des sœurs qui semblaient beaucoup se déplacer à présent. Elles n’étaient plus très loin et je me mis à leur suite sans jamais trop m’approcher. Je craignais la réaction de ceux qui les protégeaient, si Chasseømbre avait envoyé un courrier, je pouvais craindre pour ma vie.

- Varistenas ! Psssst, Vari !!! Entendais-je chuchoter.

Je fouillais les alentours à la recherche de cette mystérieuse voix avant de lever les yeux pour apercevoir un oiseau volant en rond quelques mètres au dessus de ma tête.

- Pécochili ? Pourquoi ne te poses tu pas ? Lui demandais-je.
- Baisse la tête et continue à avancer, fais comme si de rien, tu es suivit ! Je continuais ma route comme si de rien n’était. Anithralia te rejoindra ce soir, c’est à toi de sécuriser le périmètre de rencontre ! Me dit il en jetant au sol un sac d’herbes. Sers toi de ceci, ça pourrais t’aider, tu auras juste à les jeter dans le feu.

Je remerciais Peco d’un signe de tête et continuer ma route sur quelques kilomètres avant d’installer mon camp pour la nuit. Je postais sur 500 mètres quatre détecteurs acheté près d’un gnome ingénieur et jetais dans le feu le sachet d’herbes de Peco. La fumée s’éleva et des formes se mirent à danser, d’abord indistinctes elles prirent la forme d’ours, d’écureuils et d’oiseaux. La nuée d’oiseaux s’envola et se mit à décrire un cercle au dessus du campement. L’ours entra dans la forêt sans bruit et l’écureuil grimpa au premier arbre et sauta de branches en branches, épiant le moindre mouvement suspect. Je comprenais l’utilité du cadeau de Peco lorsque la nuée se mit à piailler et que se dessina dans la fumée l’ombre d’une silhouette qui approchait. Les détecteurs ne s’étaient toujours pas déclenchés mais la silhouette prenait forme et je distinguais déjà les traits de ma jeune Elfette qui approchait. Je partais à sa rencontre, désinstallant le premier piège afin de ne pas alerter la forêt de notre présence. Lorsqu’elle m’aperçut, Anithralia laissa son sac s’effondrer sur le sol et courut à moi. Son élan nous emporta et nous finîmes à terre dans un roulé boulé. Notre spectaculaire cascade cessa enfin alors que la douce démoniste était assise sur mon torse, ses mains retenant les miennes contre la terre :

- Si je n’avais été qu’une illusion tu te serais laissé avoir trop facilement chevalier ! Me chuchota t’elle à l’oreille.
- Comment ? Comment avez-vous su où je me trouvais ? Demandais-je en la renversant à son tour.
- Chasseømbre nous à informé qu’il t’avais laissé à ton sort au bastion Chanteguerre, mon œil de Killrog à fait le reste. Je savais que tu continuerai à nous suivre !

J’abandonnais mon emprise sur elle et l’aider à se relever. Nous nous installâmes près du feu, elle plus près de moi que je n’aurais osé l’espérer. Je voyais les habitants du feu faire danser ses cheveux, les pointes de ses oreilles à l’affût du moindres bruits. Elle était plus belle que dans mes songes et son parfum m’enivrait. Les volutes de fumée, le bruit d’une cascade, le reflet de ses yeux et son sourire. Elle semblait m’appartenir à présent. Je sentais son désir aussi fort que le mien et le système de défense de Pécochili s’évanouit pour laisser place à deux silhouettes serrées l’une contre l’autre, dansant aux sons d’une mélopée inconnue que le vent semblait chanter dans les instruments de la terre. Le silence de notre conversation jusqu’ici lourd et pesant s’effaça et je prenais mon courage à deux mains pour caresser ses joues que les larmes rendaient brillantes.

- Il ne faut pas pleurer ma douce, je suis là… Je serais toujours là… murmurais-je, déposant sur ses lèvres un baiser que je gardais depuis longtemps pour une autre.
- Je suis là, répéta t’elle, Je suis là mon tendre Varistenas. Ne pleure plus ! Karadjin ne t’abandonnera plus…
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MessageSujet: Re: Lettre à Karadjin   Lettre à Karadjin Icon_minitimeSam 12 Sep - 12:13

- Danses pour moi s'il te plait ma douce...

Emporté par le vent et ses mélodies inimitable, je prenais dans ma main les longs doigts de la belle Elfette. Je carressais la chevelure de la jeune démoniste et embrassé ses hanches de mes bras. Sous le ciel de Norfendre, les lunes accompagnaient notre danse amoureuse de leurs clarté étrange et nimbaient le ciel de milles flamboiement mystérieux.Ses épaules dénudées invités ma bouche à goûter le sel de sa peau. J'imaginais son goût, mélange du sel de la grande mer, de la magie du puits d'éternité, du sang de tous ses ennemis et de son parfum de lotus givré que portait le vent jusqu'à moi. Je soufflais son nom à ses oreilles, comme la poésie d'un soir d'été, je retrouvais la vie, ma vie. Lorsque ses doigts caressèrent mes avants bras je perçus le sang affluer à nouveau, la tête me tournait et le désir obsessionnel de sentir son ventre chaud frapper ma peau froide faisait naitre en moi le goût du meurtre et de la violence.
J'allongeais sur le sol, le souffle court, le corps impatient de celle que j'avais toujours attendu. Ses mots prononçais le désir et sa bouche entrouverte expiait la solitude de toutes les années passés loin, l'un de l'autre. Je rugissait d'impatience, impertinents relans de galanterie j'attendais un signe de sa part, un râle, un mot, un souffle... Ses doigts aux ongles acérés labourèrent la peau nu de mon torse et je savais qu'il était temps de faire exploser ses sentiments qui nous consummaient tous deux. J'arrachais le tissu de sa robe et découvrait la blancheur de ses seins que les lunes semblaient envier. L'esprit mort de tout autre sens, j'humais la tiédeur de sa peau blâfarde que le feu parait de gouttelettes de sueur faisait briller à cent lieux à la ronde. Ma douce s'offrit tout entière à l'ardeur de mon désir. Je sentais battre son coeur dans ses cuisses enserraient autour de mes reins. La douce chaleur du feu fut vite amplifié par ses mouvements de grâce, je perdais le nord, m'abandonnais à ses reins qui finissaient de balayer le monde autour de moi, autour de nous. Rien d'autre n'existait plus que sa toison contre la mienne, que le feu qui brûlait dans ses entrailles et que nourrissait l'avidité de mon désir. J'avais oublié ce que c'était que d'aimer, la mort avait ôté à mon âme toutes ces sensations et dans le feu de sa passion, la sorcière trahissait sa vie pour la mêler à la mienne et me rendre mon humanité volé.

- Karadjin, tu m'as tellement manqué... sussurais-je à son oreille alors que j'atteignais l'extase des sens.

Le retour à la ralité fut d'une violence extrème. Mon corps fut arraché au sien par milles tentacules sortis du corps de ma tendre maitresse. Je me relevais pour voir son corps déchirés par les ex-croissances qui, à présent, rampais vers moi. Nu, l'âme déchirée de voir encore ma belle Karadjin enlevée, je cherchais mon arme que j'avais ôté prêt du feu pour parer à toute éventualité. Comment n'avais-je pas vu l'illusion qui m'avais bercé jusqu'alors ? Enragé, je clouais au sol la bête par cent bras de squelette que le sol m'offrait. Aveuglé par la colère je me ruais sur mon arme prêt à mettre à bas cette engeance du fléau.

- Qui t'envoies ? Je veux savoir à qui j'ai à faire ? Je regardais le monstre difforme, ses paires d'oeils me dévisager et semblaient comprendre la fin qui les attendaient. Tu n'as donc pas de langue pour t'expliquer ? J'irais arracher les informations de tes entrailles s'il le faut mais tu ne mourra pas sans m'avoir parlé !

L'un de mes sorts frappa la bête qui poussa un râle puissant et féminin qui me fit frissoner.

- Arrêtes de pleurer monstre ! Kel'Thuzad t'envoies ? Tu souffriras milles martyres avant que je ne dépose ta dépouille à ses pieds ! Rhaaa...

Le souffle de l'explosion fut violent. Je m'écrasais sur le feu qui marqua la peau de mon dos à jamais. Je m'éloignais, rampant à même le sol et aperçut les volutes de fumée dont les deux corps qui dansaient enlacés jusqu'à présent c'étaient éffacés pour laisser place à la vision de me mains sacrifiant la jeune démoniste que mon coeur avait choisis depuis peu. Je secouais la tête, incapable de clarifier mes pensées. J'avais installais le campement un peu plus tôt et attendu la venue de quelqu'un. Qui ? J'étais à la suite des deux soeurs de la prophétie pour les protéger et quelqu'un était venus me voir pour me prévenir d'une visite importante...

- Varistenas recules ! Hurla une voix familière que je ne reconnaissait pas. Recules t'ais-je ordonné !

Son visage apparut à la lueur des dernières flammes que mon atterissage n'avait pas éteinte. Pecochili, dont les flammes qui dansaient dans ses yeux n'avaient rien du reflet du feu de camp s'interposa entre la bête et moi.

- As quoi joues tu Peco ? Cours chercher les soeurs et venez m'aider ! Lui hurlais-je. Cours !

Le druide ne bougea pas d'un poil mais son regard se transforma soudain. Je vis dans ses yeux naitre la pitié et l'incompréhension. il baissa suffisament sa garde pour que j'emprisonne son corps jusqu'au bras dans la glace.

- Tu es donc un traitre ! Je ne comprennais pas pourquoi tu suivais les soeurs comme un chiot, en réalité tu les lui ramenaient !?
- Ta douce Karadjin te manque donc tant que ça pour que tu ne sois plus capable de voir ceux que tu aimes autrement que des monstres ? Je me demande si tu as perdu la raison avant ou après avoir posé tes mains froides sur Anithralia ?

Je ne comprenais plus. Ou plutôt, je croyais comprendre que le tauren cherchait à gagner du temps.

- Qui donc attends tu pour sacrifier tes dernières secondes en vaines tentatives de m'embrouiller ?
- Les renforts ! murmura Pecochili avant que ses liens ne volent en éclat lui laissant juste le temps de se métamorphoser en oiseau.

Je me retournais pour découvrir deux chasseurs et un chevalier de la mort prêt du druide. La frappe du Chevalier me mit à terre ne me laissant pas le temps de me protéger. Je glissais à plat ventre sur un piège de givre alors que je fondais sur lui, libéré du poids de mon armure. Toujours nu, la flèche empoisonnée qui transperça mon flanc droit eu raison de mes dernières forces alors que je sentais sur moi les sarments du druide se refermer. Le chevalier balaya les restes du feu de camp alors que le Pecochili que j'avais enfin reconnu invoquait des vents pour dissiper les dernières volutes. Autour de moi la forêt se mit à danser, le sang bouillonnait dans ma gorge et je sentais le goût de la chouette cornue que j'avais avalé pour diner remonter jusque dans ma bouche. J'eues tout juste le temps de voir disparaitre les tentacules de la bête et se redessiner le corps de ma douce. La belle Karadjin s'effacait et mes yeux se fermèrent enfin alors que se redessinaient les traits d'Anithralia, nu, l'épaules en sang. Je pus deviner dans ses yeux la rage et la tristesse du monde avant que les songes ne m'emportent au loin..
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