Mémoire....

J - 10 avant la fin.

J'ai décidé d'écrire mon histoire et une bribe de celle de mon peuple pour que cela serve de leçon aux futurs générations...et puis je ne veux pas qu'on m'oublie lorsque je vais disparaitre. Car je vais disparaitre, c'est mon destin, il écrit depuis des temps immémoriaux, ma naissance, ma vie, ma mort, et celle de tant d'autres.....

Je me nomme Anithralia, je suis née lors de l'explosion du puit de soleil autant dire que j'ai tout connu des grands maux de notre temps. Je n'ai par contre pas connu ma mére morte en me donnant naissance, ni mon pére. Je l'imagine parfois m'abandonnant me croyant coupable de la mort de l'amour de sa vie.
J'ai été élevé par une habitante des bois des chants éternels, Kamara, une vieille ermite qui a pris pitié de ce beau bébé déposé prés d'un arbre avec autour de lui une jolie couverture brodée d'une lune et d'un soleil, seul souvenir de ma véritable famille.

J'ai donc vécu loin de mon peuple et de ses tourments au début de ma vie, Kamara m'a toujours interdit de m'approcher des autres elfes, elle m'a appris à survivre seule et à maitriser ma solitude.
Au bout de plusieurs millénaires il a aussi fallu qu'elle m'apprenne une autre maitrise, celle de mon pouvoir grandissant : J'étais une jeune démoniste. Ce fut assez difficile pour elle car lors de mes accés de colére j'étais capable de tout faire exploser autour de moi. J'avais déjà un tempérament de feu étant enfant.

Arriva le jour où elle ne pouvait plus rien m'enseigner, il fallait donc que je parte car j'avais une grande soif d'apprendre et ma solitude me rongeait aussi malgré la présence de Kamara ainsi que de mon petit diablotin Kartog que je pouvais invoquer selon mes desirs. Il me manquait toutefois quelquechose comme si je n'étais pas entiére. Nos adieux me brisérent le coeur, car malgré sa dureté Kamara fut comme une mére pour moi. Avant mon départ elle me confia: " J'ai toujours su que tu avais une destinée, pas comme la plupart des notres, un vrai destin, un rôle à jouer. Ecoute et retiens mes paroles parce que là réside ton futur : Tu trouveras ta moitié lorsque tu trouveras la moitié de ta marque....et alors la lune et le soleil seront réunis, les morts reviendront à la vie, et le mal tombera dans l'oublie. Ne me regarde pas comme ça, ton destin est écrit depuis le début de notre monde". kamara avait toujours eu des mystéres autour d'elle, des paroles qu'on ne pouvait interpréter, bon j'avais bien toujours eu entre les omoplates un soleil tatoué, je n'avais jamais cherché à comprendre.

Et me voilà partie à l'aventure, moi qui n'avais rien connu, je me dirigeais vers Orgrimmar, je voulais rencontrer le plus de monde possible pour apprendre encore et toujours plus. Le voyage fut long et fatiguant, je marchais la nuit et me reposais le jour. J'admirais tout ces paysages que je n'avais put imaginais, vit de nombreuses races inconnus, je découvrais le monde.
Une nuit j'ai relaché ma vigilance, je n'étais plus trés loin et j'étais fourbu de fatigue. C'est là qu'ils m'ont attaqués ces laches, je n'ai rien vu venir. Bléssée des les premiéres minutes. Je ne me souviens que du chaos, de cris, de personnes qui me soulévent ...

J'ai entendu sa voix, c'est elle qui m'a ramené des ténébres, elle a de long cheveux blanc, elle me ressemble! Ce doit être un ange, oui c'est ça ... je suis morte.

- Vous étes enfin réveillée, cela fait déjà 20 jours que vous dormez.

Elle se retourne, elle regarde par une fenêtre, elle a une lune tatouée entre les omoplates. Une partie de la prophétie de Kamara devenait clair, limpide, j'avais trouvé ma moitié, le vide en moi se comblait, je n'étais plus seule.
Elle s'appelait Ormynha, tout comme moi elle était née lors de la grande explosion et abandonnée. Ce fut alors évidant : C'était ma jumelle! Une tel ressemblance, un début dans la vie identique ce ne pouvais être autrement. Elle avait eu la chance d'étre receuillie par une famille de Lune d'argent, des elfes de noble lignée. C'était une mage de feu, tout comme moi elle avait le caractére bien trempé, la vie dans les grands palais ne lui convenais pas, elle revait d'aventure et était partie pour Orgrimmar afin de combattre le fléau.

Le temps de ma guérison fut long et cela nous permis de mieux se connaitre, elle m'expliqua qu'elle m'avait sauvé avec sa guilde, une sorte de groupe qui s'entraide pour survivre et qui particpe à la guerre contre l'alliance et les forces envahissant les terres d'azeroth en tant que mercenaire, libres de leurs faits et gestes. Je fit connaissance avec chaque membre et je decidais de les rejoindre, ils furent comme une famille pour moi.

Ce fut aussi le temps de perfectionner mon don et de choisir sur quel voie j'allais me lancer, il fallait que je trouve un maitre démoniste. Mon choix se porta sur Zrazek, un mort-vivant démoniste. Il excellait dans son art, était discret et aimable. Fier d'entrainer une jeune recrue comme moi, il accepta. Mon entrainement ne se fit pas sans mal, j'étais impatiente, déconcentrée, peu réactive... Mais lorsque ma soeur venais me voir alors mon pouvoir en était décuplé, la concentration revenais et ma rapidité devenait impressionnante. Il fut décidé qu'Ormynha resterait avec moi lors des entrainements, des quetes et des combats. A deux nous étions plus fortes et indestructibles.
J'ai testé à cette époque le pouvoir de l'affliction, de la démonologie, et de la destruction car il était important que je choisisse en connaissant le meilleur et le pire de chacun d'eux. Ce fut la destruction qui se révéla être fait pour moi.

Il est tard et je dois être en forme pour les jours qui viennent , le destin ne s'accomplit pas tout seul. Je reprendrais mon écriture demain, j'ai encore tellement de chose à faire.

J - 9 avant la fin.

Je reprend mon écriture, il est difficile pour moi de me concentrer la journée a été longue. Tellement peu de temps pour tout ce qu'il reste à faire. Nous devons y arriver, il le faut!

Ce fut une époque heureuse, j'avais retrouvé ma soeur, découvert un pouvoir qui apaisait ma soif et découvert un sens à ma vie. Nous partions souvent à l'aventure avec la guilde, et combattions le fléau et la légion dans les lointaines contrées de Lorderon. A cette époque Thrall essayé de reconstruire sont royaune en Durotar, orgrimmar était une toute jeune ville et attirée beaucoup de monde, des taurens, des elfes... J'ai participé à la bataille contre les humains qui voulaient chasser les orcs de leur terre, ce fut sanglant mais nous réussimes à nous distinguer et à nous faire remarquer.

L'époque était difficile pour tout le monde, nous étions en guerre. Combien de personnes perdirent des proches, combien furent tuer ou sauvérent d'autres personnes? Il y eu beaucoup d'actes d'héroismes mais si peu sont retranscrits dans les écrits. Beaucoup de héros sont passés inaperçu, et pourtant ils sont nombreux. Quand j'y repense maintenant, j'ai honte d'avoir eu le sentiment à ce moment là d'être une héroine.

Nous ne somme jamais engagé dans l'armée malgré les propositions car nous avions soif de liberté, nous allions là où nous avions envie, fesant de nombreuse victimes parmis nos énnemis. Mais Thrall fesait souvent appelle à nous pour de petite mission.

Ce fut lors de l'une d'elle que nous l'avons trouvé, le manuscrit de l'éclipse. Nous étions un petit groupe de dix personnes parties éprouver les forces de l'alliance, nous devions faire un rapport complet à Thrall sur les forces en présence dans les montagnes d'Altérac. Ormynha était avec moi comme toujours, il y avait un camp où se trouvaient 20 combattants de nos adversaires. L'un de nous ne fut pas assez discret et la bataille s'engagea. Et dire que nous étions venu en simple repérage... Il y avait parmis eux un prétre qui nous fesait beaucoup de dégat, nous réussimes par ruse avec ma soeur à le réduire au silence. Une fois chaque allianceux mort, nous entreprimes de fouiller le camps et les corps à la recherche d'informations précieuses. On ne trouva qu'un livre sur le prétre si corriace, celui ci fut donner à Thrall et nous vacament à nos occupations.

Quelques mois plus tard, Thrall nous convoqua ma soeur et moi, il avait des choses importantes à nous dire. Arrivé sur place quel ne fut pas ma surprise en trouvant au côté du roi Orc, Kamara! Ce qui suivit dura la nuit entiére, je vais essayer d'aller à l'essentiel.

Kamara, la cachottiére, connaissait Thrall depuis longtemps, elle se révéla être la gardienne des prophéties. Thrall l'avait appelé en lisant le livre trouvé lors de notre mission, il contenait des choses importantes pour l'avenir de notre monde. Il décrivait un énnemis encore plus fort qu'Archimonde, que le fléau, et la légion réunis, il arriverait dans une époque troublé, le livre disait qu'il arriverait dans un monde de froid et de désolation mais menacerait tout les mondes.
Seul la lune et le soleil pourraient en venir à bout. L'éclipse protégerait toutes vies.

Nous ne comprennions pas où ils voulaient en venir tout les deux avec leur satané manuscrit.

"Tu ne comprends toujours pas, rappel toi ce que je t'ai dit quand tu es partis.
Tu as pourtant trouvé ta moitié, la lune et le soleil sont réunis, vous étes réunies! Ce livre décrit votre destinée, c'est à vous qu'il incombe de nous sauver. Ce temps n'est pas encore venue, mais il ne tardera pas." nous raconta Kamara.

Ormynha était en furie, elle n'acceptait pas ce qu'elle entendait et partie en rage.
Je restais, je sentais que ma mére nourriciére n'avait pas fini.

"Bien, il faut que toi tu m'écoutes. Quand le temps sera venue, vous ne serez pas seules, mais beaucoup mourrons pour vous. Tu vas voir des choses que tu ne peux imaginer. Il y aura l'espoir, puis la défaite, la peur, la mort mais vous devez tenir. Il est hors de question que vous continuiez à partir en mission ou dans des raids. Nous ne devons pas vous perdre."

Il fut décidé qu'Ormynha et moi quiterions notre guilde et que Thrall plutôt que de nous envoyer en mission nous protégerais car ils étaient certains que le jour viendrais où nos ennemis ( que nous ne connaissions pas) nous rechercherez.

Ainsi fut scellé notre liberté. Et notre destin révélé. Mais ma soeur n'était pas préte à perdre notre bien le plus précieux.

J'ai encore veillé tard, mes idées s'embrouillent. Ils auront encore besoin de moi demain.

J - 8 avant la fin.

Rien ne va, je ne peux pas y arriver. Ils sont tous là à me regarder, à espérer. Mais ne comprennent t-ils pas que je ne suis qu'une simple elfe?
Je reprend où j'en était hier.

A la fin de mon entretien, je partie à la recherche d'Ormynha, la savoir dans cette état me fesait peur, elle était capable de tout. En même temps il n'était pas difficile de savoir où elle pouvait s'être caché : La taverne.
Et effectivement je la trouvais au beau milieu d'une bande de mâle en train de danser sur une table complétement ivre. Il m'a fallu une bonne part de patience, et ma succube, Pita, pour la faire descendre et surtout l'arracher aux mains de ces boucs en ruthe!

Je l'entrainais plus loin vers notre endroit préféré, une petite cascade situé vers notre cher maitre pécheur, caché à la vue de tous nous pourrions enfin parler, ou plutôt essayer. Je la fit assoir sur un roché, et restais debout face à elle. Je fesais les cent pas, je ne savais pas par où commencer.

- Ecoute moi ma soeur, je n'ai jamais voulu ça tout comme toi, mais avoue que nos marques sont là et qu'elles sont étranges. Nous n'avons jamais vu de tel choses sur d'autres que nous. Elle m'avais dit que ...
- Quoi tu z'avais!! J'aurais du te laisser mourir quand ze t'ai trouvé hips!!!
- Arréte! Tu ne le penses pas. Je ne savais pas, sauf que je te trouverais, enfin pas toi, ta marque.
- M'en fout, ze veux un male, un vrai hips....!!

Je fut obligé de lui plonger la tête dans l'eau, de lui faire boire une mixture à base d'huitre et d'épice avant qu'elle reprenne ses esprits et puisse se concentrer.

- On peut parler maintenant? (hochement de tête) Je ne sais pas quoi faire tout comme toi j'ai du mal à avaler tout ça, mais sache une chose je fait confiance à Kamara, si elle le dit c'est vrai. Elle m'a confiait le manuscrit, lisons le.

Nous nous mirent à lire ensemble:

Lorsque furent donner leurs pouvoirs aux cinq gardiens, les Titans créerent deux armes qui resteraient cachés au milieu des êtres vivants et ne seraient révélées qu'au moment ou la menace ultime jaillirait et où les cinq gardiens seraient impuissants. Ces armes étaient représentaient par une lune et un soleil. Il était expliqués que tout les êtres aimés de ces créatures, car elles seraient faites de cher et d'os, seraient condamnés car elles ne devraient pas connaitre de sentiments capables de les détourner de leur mission. Elles ne devaient pas être séparées car de leur union, l'éclipse naitrait et detruirait La menace. Le manuscrit se terminait par cette seule phrase :

"Lorsque qu'il ne vous restera plus qu'un souffle à vivre alors vous saurez .... mes filles."

C'était, ... c'était notre pére!! Le seule héritage qu'il nous avait laissé était la mort, une vie sans amour, un livre... je pleurais, je pleurais de rage, de tristesse, de peur aussi.

Je regardais Ormynha à travers mes larmes, redevenue tout à fait sobre, perdue dans ses pensées, le regard lointain et dur. Ses yeux étaient traversaient par une ombre, et je savais qu'elle ruminait quelquechose, mais elle ne pleurait pas.

- Partons me dit-elle, je ne veux pas être privée de ma liberté, de notre liberté. Je n'ai pas quitté ma famille et son luxe pour être prise au piége de cette prophétie. Si elle est vrai, si elle doit se réaliser, elle nous trouvera où que nous soyons. Ce n'est qu'un géniteur pour moi, il devrait être là. Cesse de pleurer, nous sommes là ensemble.

- Oui mais ....

- Pas de mais, où tu me suits, où tu restes. Mon choix est fait! Je vais chercher la porte des ténébres et la traverser, je veux voir ça et on ne nous connaitra pas là bas. Bien entendu nous partirons seule car il semblerait que nous pourrions bien attirer des ennuis à nos proches.

Silence... Je sechais mes larmes d'une main.

- Bon sang, mais qui m'a collé une soeur folle comme ça, complétement irréfléchie et tétue!! Allé prend ton sac, le manuscrit et on part de suite avant qu'on nous arréte.

Et encore une fois, nous laissions tout dérriére nous, nos amis, notre guilde, Kamara, Thrall, Orgrimmar.
Ce que nous ne savions pas alors c'est que des serviteurs indiscrets répétés à leurs proches notre entretien avec la gardienne des prophéties et leur roi... Proches qui le disaient à leurs amis, qui le disaient à .... Et bientôt ce bruit traversa les terres et les mers ... Et se répercuta comme un échos lointain sur une montagne et un trône de glace...

On m'appel j'arréte de nouveau mon mémoire, pourvu qu'on me laisse le temps de le finir, car j'aimerais que tu comprennes....

J - 7 avant la fin

Je n'arrive plus à dormir, tu me hantes, je vois ton visage chaque nuit. Tes long cheveux, bruns, tes yeux si bleus que l'on y perd son ame, tes lévres charnus, ton sourire. Ne pense pas à moi comme celle que je fut mais comme celle que je suis devenue. Pourvu que tu me pardonnes!

Je me reveille, je me sent épiée, je regarde aux alentours grâce à mon oeil de Kilrog, rien. C'est surement la fatigue, cela fait plusieurs semaines que nous nous somme enfuis, dormant des que le soleil se léve et chevauchant la nuit loin de toute civilisation pour ne pas attirer l'attention. Nous nous doutons que Thrall a lancé ses meilleurs pisteurs sur nos traces, mais nous avons plus d'un tour dans notre sac. La formation que nous avons eu avec notre ancienne guilde nous permet de brouiller les pistes, mais tout de même la sensation est tenace.

Je réveille Ormynha, le soleil est bas, nous devons nous préparer au départ. Elle a beaucoup maigris, nous sommes partis comme des inconscientes avec de maigres vivres que nous rationnons au maximum. Et bien sur ,nous ne savons pas chasser, nous avions toujours compté sur nos amis chasseurs et sur les boutiques d'Orgrimmar. La décision est dure à prendre mais notre survie en dépend...

- Ormynha, je sais que c'est beaucoup d'éffort ce que je vais te demander. Nous ne devons plus nous arréter, nous sommes à 5 jours de la porte, et nous n'avons presque plus de vivre, j'ai peur que nous ne tenions pas plus. Mais en même temps tu es si fatiguée...

Un éclair de colére passa dans ses yeux.

- Tu ne m'en crois pas capable, nous avons vu pire. On y va!

Nous avions vu pire comme situation désespérée, comme passer à deux doigts de la mort, mais pas le ventre vide. Chaque pas nous rapprochait de notre but, mais à quel prix, je la voyais passer par des moments d'inconsciences, elle n'arrivait plus à se concentrer et tenait à peine sur sa monture. J'avais peur, et en secret je me privais de mes rations pour lui donner. Ormynha avait toujours mangé à sa faim, mon enfance auprés de Kamara m'avais appris à vivre à la dure, les jours maigres nous nous contentions de racines ou de ce que nous trouvions.

Enfin, nous nous tenons devant cette édifice immense, si on ne connait pas l'histoire de la porte noir on se demande bien qui a put la planter là. Elle fut ouverte par Sargeras afin que les orcs aient un passage vers Azeroth. Je n'aurais pas aimé me trouver ici à ce moment là.

- Ormynha, regarde on y est, regarde ta liberté.... Ormynha.

Elle est affalée sur son faucon-pérégrin, elle git comme endormie, mais elle ne se réveille pas. Je saute de mon cheval est courre vers elle, paniquée, perdue. Je la touche son coeur bat lentement, et elle respire difficilement. Personne à l'horizon, pas âme qui vive à des centaines de lieu. Ou si dérriére cette foutu porte. Je prend la bride de sa monture et saute sur la mienne en priant je ne sais qu'elle dieu qu'on trouve de l'aide là bas.

Je prend ma respiration, je sert les rennes si fort que je sent mes ongles qui s'enfoncent dans ma paume à travers mes gants, cadeau de ma soeur.
Je me lance.

Nous nous retrouvons sur une grande térrasse d'où descendent de grands escaliers, autour de nous tout n'est que désolation, desert, et batailles.
Il y a des forces de la horde, je part au galop vers un point lumineux. C'est en fait une boule translucide et brillante dans lequel se trouve un singe, non c'était un petit gorille gris si je me souviens bien.

- Que puis-je faire pour vous belles demoiselles?
- Apparemment rien, je cherche un soigneur, ma soeur est malade vite s'il vous plait monsieur.

En un eclair, la sphére éclate et un orc Chaman en sort.

- Je m'appelle Voxis, vite venez avec moi ici vous ne trouverez rien à part des chefs de guerre et la mort.

Le trajet me paru une éternité, malgré les paroles rassurantes de mon nouveau compagnon de route je n'arrive pas à penser à autre chose.

Je ne peux pas la perdre, je ne veux pas, si seulement, oui si seulement nous n'avions pas ces marques, si notre pére ne nous avez pas laissé.

Voxis nous amena à Thrallmar prés d'une de ces amies secouristes (une des nombreuses amies) qui pris de suite en charge Ormynha. Elle etait en sous nutrition, nous devions la veiller et la forcer à manger, cela ne pris pas longtemps pour qu'elle se remette, elle était douais d'une détermination sans faille, elle voulait vivre.

- Nous avons encore fait une entrée fracassante Ani!!

Je rigolais jaune. A ce moment là, Voxis se montra.

- A enfin je connais ton nom ANI!

Je lui avais caché de peur que nous soyons retrouvé par les chasseurs de Thrall, ou pire ... notre destin.

Ani... pourquoi pas, c'était le surnom que seule "Ina" me donnait. Désormais ce serais nos noms.

Une fois remise Ina décida de se diriger vers Shattrath , nous devions gagner nos vies et explorer ce nouveau monde.
Nous fimes nos adieu à Voxis et son amie, et partimes pour notre nouvelle destination.

Ils sont arrivés. Le destin est en marche, rien ne m'arrétera ... à moins ... Vous qui nous avez conçu, que vos volontées s'accomplissent!!!

J - 6 avant la fin

Comment demander un tel sacrifice? comment puis je me servir d'eux pour atteindre mon but? Combien ne reviendrons pas? Combien ne reverrons pas leurs femmes, leurs hommes, leurs enfants? Si nous n'y arrivons pas, tous!

Là bas tout étais facile, beau, nouveau. Ne savant pas quoi faire sinon coudre pour ma part et faire de jolie bijou pour ma soeur, nous vendions ce que nous pouvions fabriquer de nos mains aux femmes des soldats en faction. C'était une vie différente et calme... Tout notre contraire!

Nous ne tenions plus, alors nous fimes ce que nous savions faire de mieux, ce que nous avions fait depuis notre plus tendre jeunesse. Nous battre.

Nous avons commencer à louer nos services à des marchands ne réussisant pas à récupérer les dettes de leur clients. Nous fument bientôt recommandé à l'armée, à des gens puissants capablent de payer des sommes folles pour des missions d'où nous revenions toujours victorieuses. Nous étions à nouveau des mercenaires mais à notre compte, nous avions la vie belle.
Lors d'une bataille contre la légion, où nous avions été "convié" par l'armée, nous fimes la connaissance de plusieurs membres d'une des plus grande guilde de l'époque. Lok Thar. Il y avait un tauren duide, Pecochili, qui se révéla vite un véritable allié et un ami fidéle. Il réussit à nous convaincre que nous ne pourrions pas rester seules indéfiniment.
Il avait raison, un jour où l'autre les traqueurs de Thrall finiraient par nous rattraper, nous savions qu'il ne renoncerait pas à nous facilement. un jour nous pouvions nous retrouver face à un nombre d'ennemis que nous ne pourrions maitriser. Dans cette guilde nous serions protégé et surtout enfin relacher notre vigileance.
Nous etions traité comme tout les membres, pas de facilités ou d'avantages car nous avions gardé notre identité secrete. Sauf pour une personne, notre ami Péco. Pour le reste des membres, nous étions seulement des elfettes plutôt taciturnes mais éfficacent et qui ne rechignaient pas au travail.

Les rares jours où nous pouvions nous reposer, nous les passions à Thrallmar, nous y étions tranquilles, loin de l'agitation. Et surtout nous pensions que les personnes envoyé par le chef de guerre passerais forcément par là, si ils retrouvaient nos traces bien sùr. Nous serions à même de couper l'herbe sous le pieds de nos poursuivants.

Ce jour là arriva et plus vite que nous le pensions.
Ormynha cuisinait sous la tente, et j'étais partie acheter quelques vivres à l'auberge, quand Pécochili arriva en trombe, agité, en hurlant.

- Ils vous ont retrouvé, je viens d'être questionné par un chevalier de la mort, il vous cherche.
- Vite, il faut prévenir Ormynha.

Elle avait les refexes affuté et avait déjà emprisonné le chevalier au chevile avec de la glace, il réussit pourtant à se libérer. Je lançais aussitot un sort si puissant que la tente en fut arraché et lui atteri plusieurs mettre plus loin. Peco toujours aussi rapide l'immobilisa. La rage nous annimait.

- Thrall veut t-il notre mort maintenant pour qu'il t'envoi, toi, un chevalier de la mort?

Il n'eu pas le temps de répondre, Ormynha le glaçonna entiérement.

- Pourquoi as tu fait ça Ina? Il est une source d'information importante.
- Il m'a énervé, il a renversé notre plat, on va le mettre à côté du feu il va bien finir par fondre.

Un fou rire nous pris tout les trois, cela fesait bien longtemps.

Et effectivement, le glaçon finit par fondre, mais il était dans un état plus que médiocre, nous dumes le soigner, et se relier à son chevet pour être sur qu'il ai toujours chaud. Parfois pendant ses délires, il appelait un nom.

- Karadjin!!

Ce chevalier était fort, il résista à la fiévre et finit par ouvrir les yeux. Des yeux fait de flammes bleu, des yeux qui ne reflétaient pas la dureté ou la haine, il reflétaient plutôt une grande tristesse et de la mélancolie. Cela me fit mal, que lui était t'il arrivait avant d'être réduit à cette état de semi-mort?

Il ne fut pas facile de recolter les informations dont nous avions besoin, mais ma soeur était trés convaincante où plutôt savait appuyer là où ça fait mal. Thrall l'avait mandé pour nous rattraper vivante où en état de revenir, il avait accepté sous la menace, mais pour lui nous étions des traitresses. Il n'avait pas entendu la rumeur qui grondait depuis longtemps maintenant, il ne savait pas qui nous étions. Nous apprimes aussi son nom : Varistenas.

- Nous devrions lui dire Ani, il connait nos véritables identités, et il pourrait vite revenir avec des renforts, parce que je sais que tu vas le relaché, j'ai vu comment tu le regardes!
- Oui, je ne veux pas en faire un prisonnier ou pire. Il n'a pas eu le choix, si il n'avait pas obéis tu sais aussi bien que moi que Thrall aurait été sans pitié. Je vais lui dire la vérité, mais j'ai besoin d'en savoir plus sur lui. Tu sais, il est différent.

J'allais seule sous la tente, il ne bougea pas, et il écouta mon récit avec attention. Je lui montrais même le soleil gravé entre les omoplates pour preuves. Nous restames un moment sans parler, c'est moi qui brisa le silence.

- Vous savez tout maintenant, vous savez que Thral n'a pas à la base de mauvaises intention, mais il a peur du futur, peur que nous n'accomplissions pas notre destinée.
- Pourquoi fuir alors? me demanda t-il
- Nous ne fuyons pas, je pense plutot que nous courrons vers notre destin. Et vous que fuyez vous, que cherchez vous?
- Je ne peux pas vous le dire, c'est ... c'est trop douloureux.
- Si vous le pouvez, je vous ai confié ma vie et celle de ma soeur. Si vous veniez à vous sauver vous pourriez vite revenr avec des renforts. Et pourtant je vous fait confiance, parce que vous êtes emplis de bonté.

Alors il me raconta tout, Karadjin, l'amour de sa vie, sa disparition, le desespoir, ce qu'on lui avait fait subir, sa libération, ses peurs, Thrall et le chaman qui l'avait aidé, l'espoir et enfin sa mission. Voilà ce qu'il y avait dans ses yeux : la tristesse d'être eloigné de l'être aimé et la peur de ne jamais le retrouvé.
Je ne sais pas ce qui me pris à ce moment là, mais je jurais sur mon sang et celui de ma soeur, de l'aider à retrouver la belle Karadjin.

Il est là comme promis, ce fier chevalier, un ami, et bien plus, un frére. Je n'ai pas eu à parler, il sait. Il sait!

J - 5 avant la fin

Mon coeur est lourd, tant de souvenirs se bousculent dans ma tête. Notre vie passée, la douleur, la joie. Quel est notre futur? Je le sais. Quel est votre futur à tous? Tout dépend de moi, de nous. J'ai peur.

Aprés la venue de Varistenas la vie n'avais plus la même saveur. Déjà parce que nous n'étions plus à l'abris et que la peur nous tenez éveillées et méfiantes, et pour ma part un nouveau sentiment était né en moi. Un petit feu s'était allumé au contact du chevalier.

Un petit feu qui couvait, tout d'abord, doux et lent dés que son regard se posait sur moi, et puis parfois plus violent comme un feu de forêt qui ravage tout sur son passage. Mon corps tout entier s'enflammait au moindre contact, ou si il était trop prés de moi. Je n'ai pas compris tout de suite, même si j'avais vécu une bonne partie de ma vie prés d'autres elfes males, je ne m'etait pas intérréssé à eux. J'en devenais idiote, et tellement peu sure de moi face à lui que ça en devenait ridicule. Je devais me reprendre, faire attention au moindre signe pour ne pas que l'on se doute de mon tourment.
Je me méfiais surtout de ma soeur qui était catégorique sur le moindre sentiment envers l'autre sexe, nous ne devions pas nous attacher car nous étions susceptible de devoir nous sauver rapidement, ou pire, d'aprés la prophétie, nous risquions de perdre l'objet de notre amour.

- Mais qu'est ce que tu as en ce moment, tu réves debout, tu as failli te faire tuer plusieurs fois en mission et j'en passe. Tu es malade?

- Non tout va bien, je suis un peu fatiguée c'est tout.

- Ne me prend pas pour une idiote, je te vois bien faire. Tu roules des hanches, tu mets de belles robes, de beaux bijou, il y a quelqu'un c'est ça.

- Mais non je je te jure que non, c'est juste que j'en ai marre de nos tenues de tout les jours voilà!

Je l'évitais au maximum, et je passais mes nuits à nourrir mon amour d'images, de rêves qui ne se realiseraient jamais puisqu'il en aimait une autre. Les soirs de veillés je le cherchais du regard pour garder son visage gravait dans mon coeur, nous nous racontions nos rêves, nos peurs, et je me retenais de déposer un baiser sur ses lévres à chaque fois que nous parlions de Karadjin. Car c'était au moment où il était le plus vulnérable qu'il devenait le plus beau.

Mais comment résister plus longtemps à cette vague, à cette envie d'être corps et âme à l'autre... à Varistenas? Je sentais bien son regard sur ma nuque, son regard qui descendait le long de ma colonne, tout comme le frisson qui me parcourait dans ces moments là. La réponse fut l'éloignement, je ne pouvais pas être égoiste et le garder pour moi alors qu'il risquait sa vie. J'organisais tout pour qu'il fut le plus loin possible du danger.

Il pris contact avec Chasseombre, le maitre des chevaliers de la mort de la guilde, ce dernier avait des contacts avec Thrall et espionnait pour notre compte. Il était convenu que Varistenas ferait perdre notre piste à nos poursuivants, tout en restant en contact avec le maitre. Le jour de son départ fut un soulagement et une une térrible douleur. Il dit au revoir aux membres de la guilde, à ma soeur, rit une derniére fois avec Peco et s'approcha enfin de moi.

Je lui remis un petit bracelet où étaient accrochés quatre runes, une pour qu'il pense à moi, une pour se souvenir de notre cause, une pour qu'il ai toujours de la chance, et la derniére pour qu'il puisse me localiser où que je sois.
Il me prit par la main, et nous nous eloignames

- Tu sais, je vou.. je voulais te dire que je t'...

- Non ne dit rien, je sais, mais nous ne pouvons pas, même si ce sentiment ne m'est pas inconnu

- Oui oui pardon, je ne voulais pas

- Ce n'est rien, tu es dans mon coeur aussi.

Malgré l'éloignement, le feu qui s'était allumé continuait à grandir et à couver, doucement, mais toujours présent, ronflant, ronronnant, s'insinuant dans mes veines... Et puis j'avais réussi à soudoyer Chasseombre pour qu'il nous serve de contact particulier, je lui fesait passer de longues lettres, et je reçevais les réponses de sa main, discrétement pour que ma soeur reste le plus loin possible de mon petit jardin.

Les premiers jours aprés cet événement, nous restames sur place, mais nous sentions qu'il était temps de repartir, les mailles du filet se ressérraient. Le maitre de la guilde décida de nous éloigner pendant un temps indéterminé car même si nous étions des éléments indispensables nous mettions les autres membres en danger. il décida que nous irions en Norfendre. Cette région étant étendue, et les cachettes pour deux fugitives nombreuses nous serrions plus en sécurité. Il avait déjà envoyé une délégation en reconnaissance, et il avait besoin de renforcer notre présence sur place pour honorer les missions qu'on lui commandait. Nous partimes encore une fois dans l'inconnu, accompagné de Valandïl un elfe mage d'une puissance à couper le soufle, de Laurellei une elfe chasseusse qui savait garder son calme en toute circonstance, de Jacck un chevalier de la mort valeureux, et de Peco, notre fidéle Peco qui refusait de nous quitter.

Penser à toi est une douleur que chaque jour je combat, mais pourquoi es tu donc venue ici. J'ai du mal à penser à la suite, à penser à ma mort alors que je donnerais tout pour vivre auprés de toi.

J - 4 avant la fin

La tension monte, tout le monde est impatient. Ils sont si fougueux devant la mort. De toute façon elle nous rattrappera forcément un jour autant choisir quand et comment. Je n'ai pas ce choix.

J'ai chaud, je transpire à grosse goutte, ce maquillage me démange et je put la charogne. Nous sommes dans un zeppelin pris à Fossoyeuse, pour rejoindre la terre de Norfendre nous avons du passer par le portail de téléportation de Shattrath en nous grimant pour ne pas être reconnues.

Je me penche sur le bastinguage, je regarde le paysage défiler, cela m'apaise, je repense aux lettres de celui qui est devenu mon obssession. Il m'explique ses entrainements avec Chasseombre, je sent que ce dernier est très dur avec lui mais il essai de me le cacher. Il me parle de ses doutes, ses peurs et de son envie d'être prêt de moi. Mais nous ne pouvons pas.

Seul Pécochili connait la vérité, il est le meilleur des confidents, Ormynha ne sait pas et ne doit pas savoir, Chasseombre se doute mais ne dit rien. Le silence est pesant, j'aimerais partager ça avec ma soeur, elle qui a connu quelques mâles, je suis seule avec mes doutes. Tout ce dont je suis sure c'est que je ne dois pas l'aimer où quelquechose de térrible se produira, c'est la prophétie.

- Ani!! On est arrivé, bouge toi me dit Ormynha.

Nous primes des montures volantes pour les Grisonnes, là bas à la frontiére de Zul'drak nous attendent les premiers des envoyés de la guilde.
La plupart sont installés à Dalaran, la ville est neutre et c'est le point de rassemblement des guildes aussi bien de la horde que de l'alliance. Il y a beaucoup de travail ici, beaucoup de maux à combattre et surtout le pire de tout les énnemi connu à ce jour : Le roi Lich.

Enfin vous voilà, je vais vous détruire.

Je me secoue, je réve trop. Jacck m'explique que nous allons devoir nous installer ici avec Ormynha car nous ne pouvons risquer de nous faire repérer, nous allons devoir bouger souvent. Pour l'heure c'est ici que nous serions le mieux étant donné que pour notre premiére mission nous devons attaquer un petit donjon nommé Voltarus pour tuer Drakaru un des fidéles du roi Lich.

Nous nous étions installés avec Ormynha et Pécochili dans une petite clairiére au milieu d'un bois, où tout prés coulait une petite riviére, et parfois des biches venaient y boire.
Les journées étaient longues, Jacck était reparti avec les autres pour préparer notre prochaine attaque et nous attendions ce jour avec impatience, nous étions charger de faire quelques repérages. Ma soeur me tournait trop autour, me posait trop de questions pendant nos moments d'inactivités.

- Mais qu'est ce que tu as?
- Rien, pourquoi tu me demandes ça?
- Ecoute, tu es bizarre, tu ne manges presque plus, tu ne ris plus, tu as le regard dans le vide. Arrétes de me mentir. C'est cette prophétie. Mais c'est un tissu de mensonge, tu crois que nous allons sauver le monde? En tout cas pas tant que tu seras aussi molle!
- Ormynha laisse moi tranquille, va voir ailleur si j'y suis. Je te jure je maudit le jour où tu m'as trouvé!!

Je vis l'éclair de colére dans ses yeux, elle partie avec rage. Nous ne adressions plus la parole, ni même un regard de la journée.
C'est le moment que Chasseombre choisi pour arriver au campement, il venait pour la mission qui devait avoir lieu le soir même, il était en avance. Je lui demandais des nouvelles de Varistenas.
- Ha oui, Varistenas et bien je l'ai laissé dérriére moi, je ne crois pas qu'il soit prés à apprendre quoi que ce soit, il est trop... comment dire... préoccupé.
- C'est normal, il a beaucoup de responsabilité, il a notre vie entre ses mains!
- Vos vies!!! Il se mit à rire. Si il n'y avait que ça!!!

Je lui jettait un regard qui en disait long sur mon envie de le réduire en poussiére.

- Mais ne t'inquiéte pas, à l'heure qu'il est il est déjà sur nos traces et ne dois pas être très loin, je le sent d'ici.

Il était proche, tout mon corps se tendait. Un léger bruissement me fit me retourner, Peco me fesait signe de le rejoindre.

- Tu veux le voir n'est ce pas... ne dit rien, voilà je vais t'arranger une rencontre, une fois, une seule. Tu dois être fixé sinon tu ne redeviendras jamais toi même et tu seras un danger, un danger pour toi, lui et pour nous. Ce soir enfonce toi au nord du campement, quand tu verras un ours, un écureuil, des oiseaux et des flammes dansante tu seras au bon endroit.
- Mais je ne peux pas il y a la mission ce soir.
- Non je vais arranger ça, je dirais que tu es malade. Me dit- il en souriant et il partit sous ça forme d'oiseau vers la direction de mon rendez-vous.

La nuit arriva vite, la guilde était partie, et Ormynha n'était même pas venue vérifier si j'allais bien, elle ne me pardonnait pas, ce qui m'arrangeait finalement. Je pris la direction indiqué par mon fidel ami, au bout d'un moment je vis grace à mon oeil de kilrogg un ours sur la gauche, un écureuil sur ma droite et droit devant la lueur de flammes dansantes. J'y étais presque, j'avançais silencieusement, l'envie de le surprendre me fesait sourire. Il était là si beau, perdu dans ses pensées, la lueur des flammes l'embelissait, j'avançais encore doucement. Il me vit enfin, quel imprudent, et si ça n'était pas moi...Il vint à ma rencontre défit un piége et je ne put me retenir de lui sauter au cou, ce qui nous entraina dans une jolie pirouette.

Au bord du feu, le silence était pesant, je pleurais de joie et de tristesse...
Une fois juste une fois.
Il essaya les larmes, me calma et deposa un baiser fievreux sur mes lévres. La pointe de mes oreilles s'enflamma, et le feu en moi se libéra en un gigantesque ouragan, se diffusant de mon ventre jusqu'au extrémité de mon corps, il roulait, revenait et s'intensifiait.

Ce que je ne savais pas à ce moment là c'est que je venais de perdre une partie de moi même, pendant que je cedais à mon obssession ma moitier m'était enlevée, la prophétie avait frappé, je payais mon obstination. Pendant l'attaque, Ormynha encore pleine de rage s'était montré imprudente
.... ils n'ont pas put la sauver... ils l'ont abandonné là bas.....

C'est trop dur, je ne peux pas expliquer ça ce soir, demain peut être. J'ai mal!!!

J _ 2 avant la fin

Si tu savais comme je regrette, j'espére que tu ne m'en voudras pas en lisant ces lignes. Je ne savais pas à l'époque que tu serais ma plus grande joie.

J'étais presque arrivé, un ours se mis en travers de ma route. Pécochili!

- Non, ne fait pas ça, s'il te plait!
- Tu me suit depuis longtemps? Et puis de quoi tu parles?
- Je te suis depuis ton départ du camps, et je parle de ton enfant Anithralia. Tu ne peux pas lui faire ça, il n'a rien demandé, et puis il est trop tard. Tu es enceinte depuis plus longtemps que tu ne le penses - Il me toucha le ventre - Il sera la dans 2 mois, 3 mois tout au plus. Si tu n'avais pas été si mince cela se verrait beaucoup plus.

Mais qu'est ce que j'allais faire – Kamara – Oui je lui laisserais l'enfant, elle saurait s'en occuper, et moi je ne pouvais pas m'encombrer d'un autre être qui aurait besoin d'amour. Je me resignais, Péco m'accompagnerais, juste au cas où, juste parce que j'avais besoin de lui encore une fois. J'étais morte de peur.

Le voyage jusqu'à la vieille cabane au fond des bois ne fut pas de tout repos. Déjà Thrall ne m'avait pas laissé tranquille malgré la disparition d'Ormynha, j'étais aussi poursuivit par le roi Lich, et puis allais faire un voyage discret lorsque que votre ventre s'arrondit chaque jour un peu plus. En effet, une fois l'idée de ma grossesse acceptée mon ventre s'était mis à enfler, je ressemblais à présent à une barique préte à exploser. Ce n'étais pas nos seules soucis, mes pouvoirs avaient décuplées et étaient parfois incontrolable, Pécochili avait eu des branches calcinés lors d'un simple petit éternuement. Nous fumes, enfin en vue de notre but environ deux mois aprés notre départ, j'avais du mal à monter, mon destrier souffrait le martyre et il pleuvait à grosse goutte.

Oh une petite douleur, ce n'est rien j'en ai déjà eu. Une deuxiéme, c'est un peu agassant. Une troisiéme, une quatriéme.... Je me mis à hurler! Je ne pouvais plus avancer, je me glissais péniblement de ma monture, et m'allongeais contre un arbre.

- Nous y sommes presque, il reste à peine 20 métres, je vais t'aider à te relever, courage. Et toi garnement attend encore un peu, me souffla Pécochili.
- Non, je ne peux pas, j'ai trop mal, va chercher Kamara, et puis trop tard : l'enfant arrive.

Une flaque humide se répendait déjà sous ma robe, le moment était venu. Pécochili courru jusqu'à la vieille cabane, mais ma mére avait déjà entendu mon hurlement. Il restérent à mon chevet, m'encourageant, m'aidant à tenir. Je hurlais toute ma rage à chaque contraction, je te haissais. Tu arrivas en hurlant bien des heures aprés ma premiére douleur. Un éclair zébra le ciel, le vent se leva chassant les lourds nuages remplis d'humidités, un rayon vint se poser directement sur ton front.

- C'est un garçon! Et il a les yeux de son pére riait Kamara.
- Son pére!? Je ne sais pas moi même qui il peut être. Ne raconte pas de bétise, donne le moi je veux le voir.

Tu étais fort, grand et bien portant. Tu avais déjà ses yeux si particuliers, de jolie yeux bleus où dansaient des flammes. Je compris ce que Kamara voulait dire. Un sentiment de haine se répendit en moi. Tu pris mon doigt avec ta petite main et tu le serras fort. Tout devint clair, mon sang bouillonant se calma, je t'aimais. Mon envie de vivre repris le dessus, je devais me battre pour vivre, pour ta vie, pour que ton avenir soit beau et doux.

- Je vais l'appeler Anàrion, veux tu être son parrain mon fidel ami, il te doit déjà la vie.
- Fils du soleil, me dit Pécochili, oui c'est bien choisi, et je serais pour lui un oncle, je vais le gater ce petit.

Je m'endormais paisiblement avec toi dans mes bras.

Je ne put pas rester auprés de toi longtemps, juste le temps que tu n'es plus besoin d'être nourris au sein. Jusque là les enchantement de kamara et la surveillance de Pécochili avait tenu tout ennuis à distance mais nous savions que cela ne durerait pas. Je devais repartir sans toi, je ne voulais pas que tu sois en danger, je ne le fit pas de guetté de coeur. J'emportais ton souvenir avec moi. Nous repartimes en direction des terres de Norfendre.

J'avais a nouveau un but, une destinée à accomplir et je me rappelais que Kamara m'avais dit que nous ne serions pas seule le moment venue. Je la pris au mot.

- Mon ami, que sont devenus les membres de Lok Thar?
( Ils se sont répartis dans différentes guildes, Jacck et Laurellei en ont créé une nouvelle : Apogée, ils se sont mariés au fait. Pourquoi cette question?
- Nous devons y entrer, j'ai besoin d'eux, Jacck est un fin stratége. Tu vas aussi faire quelquechose pour moi. Tu vas répendre la rumeur que je suis de retour, que je vais me battre, que la prophétie est en marche et que je demande que ceux qui veulent vivre enfin libre, sans peur de voir sa famille mourir ou pire transformé par le fléau se joigne à moi. J'ai aussi besoin de... de Varistenas, tu sais où il est ne rougis pas. Quand à moi je fait demi-tour, je dois aller voir un vieil ami, ou ennemi? Rendez vous dans un mois prés du trone de glace.

Ma destination? Orgrimmar, j'avais besoin de Thrall et de son soutien, c'était quit ou double.
J'entrais dans la salle du trone trainant par les cheveux les deux gardes postés devant la porte, je les jettais au pied du chef de guerre.

- Tu devrais mieux choisir ta garde, et tes soldats, je crois que j'en ai abimé quelques un.
- Anithralia! Tu es bien plus forte qu'à tes débuts, il ne doit pas y avoir beaucoup de personnes qui puissent te surpasser à présent. Alors que me vaut cette visite, cela fesait si longtemps?
- Je me suis dit que au lieu de continuer à ridiculiser tes espions et tes meilleurs hommes je devrais peut être venir te voir.... Et te dire que j'ai bien compris tes manigances, tu veux t'approprier la découverte des armes secrétes des titans, ta soif de gloire te perdra. Sais tu que si je voulais je pourrais te tuer sans bouger un doigt, tu nous a poussé à fuir, tu es presque aussi responsable que moi de la disparition de ma soeur – Il ne bougeait plus, les mains crispés sur les accoudoirs de son trone – Mais je n'en ferais rien, tu veux de la gloire, des honneurs, tu vas en avoir. Rassemble tout tes hommes, raméne le plus de monde possible, alerte les autres chefs de guerre. Tu as une semaine, nous partons en Norfendre
- Et si je ne veux pas?
- Si tu ne veux pas!! - Je riais – Tu seras le plus lache des chefs de guerre de toute l'histoire de notre monde, et puis je te tuerais.
- Décidement tu m'as toujours plut, intelligente, l'esprit vif, tu sais lire dans chaque être comme dans un livre ouvert. J'en suis, tu as gagné mais tu le savais déjà avant même de mettre un pied ici n'est ce pas?

Je souriais, oui j'avais gagné, j'avais gagné une petite bataille. Ce qui nous attendais risqué d'être beaucoup plus compliqué.

Nous ne sommes pas assez, tant de sacrifice et d'éffort pour peut être un échec. Enfin je vais te rejoindre ma soeur.

J – 1 avant la fin

Un silence lourd et paisant flotte sur le campement. Je dois galvaniser les troupes, que puis je leur dire alors que je sais que je les ménes vers la mort?

Thrall avait lancé son appel et toute la vallée environnant Orgrimmar était noir, noir de monde, je ne voyais pas la fin de cette marais. Toutes les races étaient réunies, de toutes les classes, de tout age ils avaient répondu présent. Drek'thar était la aussi. Nous avions réquisissionnés les zeppelins de Fossoyeuse et d'autres encore, chacun d'eux était remplis jusqu'à ras bord et menacait de chavirer. Le chef de guerre exultait, riait, se montrait amicale avec chacun, il avait ce qu'il voulait.

Une fois en Norfendre, nous marchions en rang sérré et avancions sur le trône de glace comme une immense vague, la terre tremblait sous nos pas. Je savais que nous ne serrions pas arréter par les troupes de notre énnemi. Il m'attendait, sereinement avec ma soeur à ses cotés, il voulait m'humilier, avant de me donner la mort il voulait que je les vois tous mourir. Chaque nuit Arthas s'invitait dans mes reves et me hantait, je savais tout de ses plans, il était bien trop sûr de lui.
Nous arrivames vers un petit campement, seules deux tentes s'y trouvaient. Pécochili avait dû échouer, même si je ne doutais pas qu'il avait tout fait pour réussir. Deux silhouettes sortirent des tentes, il était accompagné de Jacck.

- Ha te voilà, tu as failli être en retard! Riais Jacck.
- Vous étes seul? Péco sache que je ne doute pas que tu y es mis tout ton coeur, ils doivent avoir peur, ce n'est pas grave nous ferons avec.
- Tu as réussi à nous ramener tout Azeroth d'accord!! Mais nous, nous t'apportons la plus grande armée jamais réunis.
Je le regardait avec étonnement, et mes deux acolytes se mirent à rire de plus belle.
- Mais arrétez!! Expliquez vous à la fin.
- Ani tu croyais qu'on ménerait une guerre comme celle ci sans préparation!! Tu as voulu le plus grand des stratéges, alors laisse moi faire, tu verras dans quelques jours, soit patiente.

Je ne sais pas ce qu'ils avaient bu tout les deux, mais je les laissais à leur rigolades pour faire le tour du campement qui s'agrandissait à vu d'oeil. Pas facile d'organiser un tel fourbi, il fallait nourrir tout le monde, penser aux latrines qui ne devaient pas être trop prêt de nos habitations de toiles, monter une infirmerie, sécuriser les abords, gérer les disputes et enfin organiser l'attaque. Chaque jours avait son lot de deceptions, de discussions, de tensions, surtout avec Thrall qui s'était imaginé que je lui donnerais le commandement des opérations. Mon général s'en sortais très bien face à tout ses chefs de guerre, il avait su s'imposer fermement mais aussi avec douceur. Je pouvais le laisser seule avec de lourde responsabilité et me consacrer à deux choses, mes mémoires et mes séances avec Drek'thar.

Le chaman avait son rôle à jouer, chaque soir nous tentions de communiquer avec Ormynha, nous étions persuadé tout les deux que ma proximité saurez la faire sortir de sa soumission. Je m'allongeais prêt d'un feu dans lequel il jettait des herbes qui me fesaient entrer en trance, il me tenait la main et alors je m'envolais. Loin dans le ciel comme attirée par la lune, et puis je descendais, mon âme traversait la glace et je pouvais la voir, presque la toucher. Je lui chuchotais tout ce que je n'avais put lui dire avant, doucement, avec amour, et chaque fois elle me rejetais.

- Je dois te tuer! Tu n'es rien, rien tu entends. Hurlait-elle.

A chaque fois le retour à la réalité était douloureux, je fondais en larme, je n'y arriverais jamais. Je ne savais pas quoi dire où faire pour la ramener à moi. Un soir avant ma séance je vit une silhouette, portant un lourd fardeau s'avancer vers moi. Kamara!

- Mais enfin que fais tu ici, c'est Anàrion que tu portes là. Es tu devenue folle? Veux tu qu'il meurt?
- Ai-je déjà fait quelquechose qui puisses remettre ma santé mentale en doute? Chacun à son rôle à jouer ici, moi et même ton fils. Croyais tu qu'avec les destinées que vous avez avec son pére que ce petit serez un simple elfe parmis les autres? Il a un rôle à jouer lui aussi et peut être plus grand que le tiens, je connais son futur et crois moi il te surpassera. Allons rejoindre Drek'thar, il nous attend.

Je la suivais dans la tente. Nous suivimes le même procédé, j'avais peur pour mon ange, ils posérent mon fils sur mon ventre, et me prirent chacun une main. Cette fois je m'envolais serrant Anàrion contre moi, Ormynha était toujours au même endroit comme figé.

- Qui est cet enfant? Pourquoi l'as tu amener? Est ce lui qui te défendras contre moi?
- Je te présente Anàrion ma soeur, c'est mon fils, tu es donc sa tante. Il a été conçu au moment où...
Une larme coula le long de sa joue et s'écrasa à ses pieds.
- Va t'en!!!

Et je fut de nouveau projeté dans mon corps, mon enfant dormait paisiblement le sourire aux lévres.

- Je n'ai pas réussi, tout est perdu!
- Je ne le sais pas moi même, tu as tout éssayé, nous verrons cela bientôt me dit Kamara.

Soudain des cris d'alertes et de paniques montérent de tout le camps, je confiais le petit à kamara, je courrais hors de la tente attrapant mon casque et mes armes au passage. Dehors tout n'était que confusion, ils sortaient tous de leur tente en hurlant et se dirigeais vers le sud, je les suivis, je compris vite la raison de cette affolement. Loin devant moi le ciel s'embrasait, des milliers de torches s'approchaient, on ne pouvait plus voir les étoiles, encore plus de montures volantes fondaient sur nous. D'autre cris montérent du côté est, puis ouest, le même scénario se reproduisait, nous étions presque encerclé. Deux silhouettes se détachérent de la noirceur et s'approchérent, je courrais devant les troupes et jettais une pluie de feu aussitôt éteinte par une rafale de vent venant de dérriére moi. Le silence se fit dans les deux camps adverses. Encore Kamara! Et avec mon fils dans les bras.

- Qu'est ce...
- C'est comme ça que tu reçois tes renforts!!

Je regardais mieux les deux arrivants ; Varistenas et Laurellei! Du campement monta une rumeur pleine de joie, et d'espoir, tous acclamaient leurs camarades.

- Bel accueil et jolie bébé, à qui est t-il? Me demanda le chevalier au moment où ma mére lui mettait son fils dans les bras.
- Tu n'as qu'à regarder ses yeux. Lui répondis-je en serrant les dents.

Je partais en rage vers la tente de commandement pendant que le pauvre Thrall tentait tant bien que mal de maintenir l'ordre parmis les notres et d'installer le reste des arrivants.

Il me suivait je le sentais.

- C'est pour ça que tu as fuit? J'avais le droit de savoir!!
- Tu n'as aucun droit sur nous aprés ce que tu m'as fait. Lui hurlége à la figure. Mais je t'ai pardonné depuis longtemps, tu m'as fait le plus grand cadeau que l'on puisse recevoir. J'aurais un service à te demander, c'est pour ça que je voulais que tu viennes. Excuse moi j'ai encore unpeu de rancune, cela passera.
- Toujours aussi lunatique!

- Alors là ça ne se passera pas comme ça où je ne m'appelle plus Thrall!
- Que ce passe t'il encore!! Demandais je tandis que le chef de guerre entrait sous la tente en hurlant.
- Il y a que des alliancieux sont aux portes du campement, dans le campement, il y en a partout et tout le monde trouve ça normal!! Je demande des explications immédiates.
- Tu vas en avoir, quand tu auras posé ton dérriére sur un siége et que tout tes amis seront présents ainsi que les chefs de l'alliance que tu accueilleras gentiment sans bouger et sans dire un mot!!! Lui jetta Jacck arrivait juste dérriére lui.

C'était du jamais vu, les ennemis de toujours assis autour d'une table, les loups et les agneaux partageant un repas, buvant ensemble, discutant stratégie. Le plan de Jacck était osé et j'apprécié cela, ils n'avaient pas perdu leur temps avec Péco. Ils avaient tout d'abord fait porter des messages dans tout les camps et villes de la Horde, hurlé dans tout Dalaran que j'allais me battre pour leur liberté, leurs familles, leurs amis. Laurellei avait organisé le ravitaillement en potions, en herbes, en bandages de soin, en armes, en enchantements... Ils avaient ensuite demandé à des messagers de courir vers les positions tenues par l'alliance, ceux ci connaissant la prophétie avait accouru vers Dalaran aidant les troupes déjà présentent à se préparer. Les meilleurs maitres de classes avaient été désignées pour entrainer rapidement les jeunes recrues et perfectionner les vétérans. Et moi qui avait pensé qu'ils avaient échoué, c'était bien mal les connaitres. Nous passerions à l'action au crepuscule le lendemain, juste au moment où le soleil se coucherait et où la lune montrerait le bout de son nez... les détails étaient réglés maintenant, je pouvais enfin me reposer.

Une voix retentit brutalement, porté par le vent, amplifié par les glaciers au nord. Le silence se fit.

Le jour de votre mort approche!!! Fuyez avant qu'il soit trop tard.

Je vis Pécochili pouffais de rire, n'en pouvant plus il se mit à rire à gorge deployée. Ils fut bientôt suivit par tous et la nuit s'emplit des rires joyeux de la plus grande armée de l'histoire de notre monde. J'en profitais pour me faufiler discrétement dehors j'avais besoin d'air, je rejoignais ma tente où Anàrion dormait dans son petit berceau improvisé.

- Il ressemble à sa maman, mais il a mes yeux. Pourvu qu'il n'est pas ton caractére.
- Je t'attendais Varistenas, je devais te demander un service tout à l'heure. Voilà, je sais depuis le tout début que je ne survivrais pas, il ne peut pas en être autrement, mais j'ai maintenant un fils enfin... nous avons un enfant, j'ai peur pour lui, je ne veux pas qu'il vive sans amour et sans parents. Crois tu que Karadjin accepterait de devenir sa... sa mére? Que tu sauras le protéger?
- Bien sur que oui, mais je ne suis pas sur de survivre moi même.
- Et bien je t'interdit de combattre, il aura besoin de toi. La discussion est close Kamara partira à l'aube pour rejoindre ta bien aimée.
- Il en est de même pour toi, je t'interdit de mourir!!!

J'éclatais en larme, trop de tension, d'année à souffrir et enfin j'allais être libéré de mon fardeau, mais je laissais derriére moi mon bien le plus précieux. Varistenas me pris dans ses bras en me berçant comme un enfant.

Une derniére fois, juste une derniére fois dans ses bras....

Le jour va se lever mon ange, je dois arréter d'écrire. Sache que tu as été ma plus grande joie, j'aurais juste aimé te voir grandir, te voir faire tes premiers pas. Oh oui j'aurais voulue être là pour t'accompagner sur le chemin de la vie, te tenir la main lorsque tu seras triste. Je ne le pourrais pas, pardonne moi.

Je laissais mes mémoires achevés, je te regardais une derniére fois dormir dans les bras de ton pére comme ci c'était une évidence.

- J -

Anàrion, je doit te remettre ce livre écrit par ta mére le jour où j'estimerais que tu seras prêt à connaître la vérité, cependant il n'est pas complet je vais donc le terminer en te racontant ce qu'il s'est passé le jour J.

Quelques heures avant l'aube je vins te chercher comme je l'avais promis à ta mére, elle te tenais dans ses bras en pleurant. Elle te confia à moi avec ses mémoires le coeur déchiré par la douleur. Cependant je ne pouvais pas l'abandonné si prés de la fin, aprés tout c'est moi qui l'avait mené là, je me suis donc éloignée pour qu'elle nous crois parti et j'allais me réfugier sur une colline d'où je pourrais tout voir.

L'heure approchée, les troupes étaient réunis en arc de cercle devant un grand estrade construit à la hate. Elle apparue, plus forte et plus fragile que jamais, ses cheveux d'ébénes flottaient aux vent, les bruits et discutions céssérent immédiatement.

- Aujourd'hui est un grand jour, aujourd'hui vous serez tous des héros. Regardez bien autour de vous, regardez bien la personne à vos cotés, c'est votre camarade en ce jour sombre, plus de rivalité entre vous, plus aucune différence ou rancoeur, vous vous battez ensemble pour la même chose, votre liberté, votre femme, votre mari, vos enfants, vos amis et pour venger tout ceux qui ont été victime de notre énnemi commun. Aujourd'hui il n'y a plus de Horde, il n'y a plus d'Alliance, nous ne formons qu'un.
Je vois bien la peur dans les yeux de certain, vous vous dites que vous allez fuir, que vous allez mourir. Je le sais vous ne fuirez pas, bien sur certain vont mourir, mais que serais la vie sans la mort.
Je vous le dit mes amis aprés cette nuit vous ne vivrez plus comme avant, pour vous la vie aura la douceur du miel, chaque instant vous paraitra plus intance.
C'est aujourd'hui que ce joue l'avenir de notre monde, que votre bras soit fort, que votre courage ne fléchisse pas. Je suis fier de vous peuple d'Azeroth et du Norfendre, je suis fier de vous hordeux allianceux, amis et inconnus...

- Et toi que vas tu faire? Lui cria t'on.
- Moi! Je vais accomplir ma destinée, je vais faire ceux pourquoi j'ai été conçu.... je vais mourir pour vous. L'heure est venue camarades!!!

Elle enfila alors son heaume, suivit de Jacck, Varistenas, Laurellei, Pécohili, Nakkin, Voxis, Illistria, Tiranok et bien d'autres encore de ses amis, elle avanca en direction de la montagne hebergeant le trone de glace, et des milliers d'armes et de cris se levérent en direction du ciel. Le soleil se levait.

Déjà en face d'eux se dressait l'armée du Roi Lich, des chevaliers de la mort, des goules et bien d'autres créatures qu'il avait asservis. Il y en avait tant que le pied des montagnes glacées n'étaient plus visibles. Ils étaient à un contre trois.
Aucun des deux camps ne bougeait, attendant que l'autre se décide à attaquer. Les notres se mirent en formation de pointe sous les ordres de leur nouveau commandant, ils allaient rentrer de toutes leurs forces dans leurs adversaires espérant ainsi casser leur formation. Je ne voyait pas ta mére, je pensais qu'elle serait au premier rang. Jacck hurlant chargea suivit de prés par des milliers de personnes prétent à se sacrifier pour un avenir meilleur.

Ta mére avait feint de se joindre aux autres, une fois les rangs en ordres, elle s'était faufilé à l'arriére, et avait rejoint une pente douce d'où elle put atteindre la porte qui la ménerait au trône. Elle aurait du se méfier d'autant de facilité. Elle arriva devant au sommet, il était là assis et ta tante, Ormynha, était à ses côtés comme dans leurs rencontres nocturnes.

- Te voilà comme prévue, préte à mourir? Dit-il
- Et toi gros tas de pouriture? Lui répondis t'elle.

Ta tante attaqua ta mére, voilà ce que voulait le monstre, il souhaitait qu'elles s'entretuent. La bataille entre les deux soeurs fesait rage, mais Anithralia ne fesait que se défendre, elle fut bléssé de nombreuses fois, et à chaque goutte de sang son courage faiblissait. Elles ne parlaient pas, se regardaient droit dans les yeux, se tournaient autour comme deux loups affamés. Finalement une attaque vicieuse mis ta mére à genoux, elle était mortellement bléssée.

- Tue moi ma soeur, tue moi rapidement!!
- Oui tue la exultait Le roi Lich...
- Non!
- Si tu ne m'obeis pas je vous tuerais toutes les deux.
( Alors fait le. Hurla ormynha.

Il incanta un sort en direction de ta mére. Il n'avait pas prévu que ta tante serait assez rapide pour protéger Anithralia. Elle se retrouvérent à genoux et enlacé toutes les deux au bord des portes de la mort, souriant à travers leurs larmes. Une larme de l'une toucha une larme de l'autre et c'est là qu'arriva le miracle.

Jacck se battait comme un forcené tuant, un ennemis, se retournant pour éviter un sort, sauvant un amis, quand soudain il vit. Le soleil se couvrait lentement d'un manteau noir et la nuit revenait. C'était une éclipse! On n'y voyait plus rien. Soudain une explosion retentit soufflant le haut de la montagne et une pluie de petites étincelles tomba sur le champs de bataille. Alors je compris, elles avaient réussi. Tous étaient pétrifiés par ce qu'ils voyaient, les ennemis avec qui il se battaient quelques secondes avant étaient touchés par les petits astres et retrouvaient leur corps originels.

La lune et le soleil seront réunis, les morts reviendront à la vie, et le mal tombera dans l'oublie

Voilà tout ce que je sais de ce jour glorieux, j'ai aussi ajouté ce que ton pére m'a raconté car je n'ai pas put voir ce qui se passait sur la montagne. Il devait l'accompagné jusque là bas, il tenait beaucoup à elle, en tant qu'ami et il ne voulait pas qu'elle meurt, il pensait pouvoir l'aider. Mais avant même qu'il atteigne le sentier elle l'assomma. Il a réussi à se trainer là bas malgré sa blessure et a tout vu.

Tu ne dois jamais en vouloir à ta maman, si elle n'est pas là aujourd'hui c'est parce ce qu'elle s'est sacrifiée pour que tu puisses vivres en paix, tu dois en être fiére. Cependant je dois te dire que nous n'avons jamais retrouvé le corps des deux soeurs, une rumeur gronde depuis, disant qu'elle se serait enfuit éprisent de liberté comme elles l'ont toujours étaient. Certains disent les avoirs vu prés de Shattrath, d'autre vers Dalaran. A toi de découvrir la vérité maintenant.

Joli tartine...tu crois qu'on va lire ca ? ( ok je sors)